Hotel Matignon : Meeting of Claude Malhuret and Laurent Marcangeli with the Prime Minister

Consultations à Matignon : « Ce qui est en cause, c’est la stabilité institutionnelle du pays, de la Ve République », estime Claude Malhuret (Horizons) 

Dans le cadre des consultations, le Premier ministre s’est entretenu, dans la matinée du 17 décembre, avec les représentants d’Horizons et du Modem. Tandis que François Bayrou tente de « trouver un équilibre », les partis du bloc présidentiel l’ont assuré de leur soutien afin de garantir la stabilité du pays.
Henri Clavier

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Alors que le Premier ministre s’entretenait ce midi avec le président de la République afin de présenter une « architecture de démarrage » pour le gouvernement, les représentants d’Horizons et du MoDem ont pu échanger avec le Premier ministre. Selon Marc Fesneau, président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée nationale et proche de François Bayrou, les deux têtes de l’exécutif doivent échanger « avec la volonté de trouver un équilibre ». Pour l’instant, aucune échéance n’a été annoncée pour la nomination des ministres.

Le bloc central recherche la non-censure

Pour les représentants du bloc présidentiel, tout l’enjeu est d’assurer la « stabilité politique sur des bases claires, saines », selon Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons à l’Assemblée nationale. « Ce qui est en cause, c’est la stabilité institutionnelle du pays, de la Ve République », estime son homologue du Sénat, Claude Malhuret qui estime qu’elle « est de plus en plus mise en cause par un certain nombre d’oppositions ». Pour assurer la stabilité du gouvernement, tout en conservant le périmètre du précédent gouvernement, le Premier ministre devra donc convaincre certains groupes de ne pas voter la censure.  « En ce qui nous concerne, on ne jouera pas à ce jeu dangereux et toute notre réflexion et toute notre action, c’est ce qu’on a dit au Premier ministre, sera consacré à l’aider dans cette situation », poursuit le sénateur.

« Cela nécessite de la clarté entre les parlementaires de groupes qui, quand bien même ils n’appartiendraient pas au gouvernement […] ont envie que le pays avance », juge Marc Fesneau. Pour l’instant, les socialistes et les écologistes ont fait part de leur déception à l’issue de leurs entretiens respectifs avec François Bayrou. L’équilibre tant souhaité devrait être difficile à trouver, surtout si les discussions sur le budget repartent du texte issu du Sénat. Malgré cela, les partis du bloc central restent prêts à « participer à l’exercice très difficile qui sera de doter la France d’un budget », assure Laurent Marcangeli.

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