Contre son ennemi juré LR, Patrick Balkany soutient… la candidate En Marche
Patrick Balkany (LR), député sortant de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine, a refusé lundi de soutenir le candidat investi...

Contre son ennemi juré LR, Patrick Balkany soutient… la candidate En Marche

Patrick Balkany (LR), député sortant de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine, a refusé lundi de soutenir le candidat investi...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Patrick Balkany (LR), député sortant de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine, a refusé lundi de soutenir le candidat investi par son parti, qu'il abhorre, en appelant à voter pour la candidate macroniste au second tour des législatives.

Céline Calvez (REM), arrivée largement en tête au premier tour avec 41,7% des voix, "est une femme charmante", s'est justifié auprès de l'AFP M. Balkany, qui raillait pourtant récemment le parachutage de cette parisienne.

"Il a fallu lui envoyer un GPS !", s'amusait-il encore il y a une dizaine de jours, en prédisant un triomphe de la droite.

Las! "J'ai constaté que les Français souhaitent que le président ait une très large majorité", a reconnu l'homme fort de Levallois, qui a estimé "qu'il faut entretenir de bonnes relations avec le député de sa circonscription quand on est maire".

Quid de la discipline partisane? "Je ne vois pas pourquoi je soutiendrais mon opposant de toujours, qui me critique, qui n'a aucun intérêt pour la ville", s'est-il ému, en faisant référence à Arnaud de Courson, pourtant investi par son parti LR (14,7% des voix au premier tour).

M. de Courson "nous a serinés en disant +je veux être maire+, +je veux être député+, il veut tout mais il n'est plus dans la course, c'est très bien", a conclu M. Balkany, en estimant que la candidate macroniste est déjà "virtuellement élue".

Dès dimanche soir, Isabelle Balkany, épouse de Patrick Balkany et première adjointe à Levallois, avait appelé à voter pour Céline Calvez, expliquant préférer "un regard neuf à un regard nocif et inutile".

Sarkozyste de toujours, Patrick Balkany avait choisi de ne pas rempiler à l'Assemblée, loi sur le non-cumul des mandats oblige.

Il s'était choisi un successeur en la personne d'un de ses adjoints à la mairie, François-Xavier Bieuville.

Mais Les Républicains, soucieux de prendre leurs distances avec le sulfureux Balkany, cerné par les affaires, avaient préféré investir Arnaud de Courson, inlassable opposant des Balkany.

Interrogé par l'AFP, ce dernier a ironisé: "Je suis plus ennuyé pour Mme Calvez, qui a le soutien de Patrick Balkany, que pour moi, qui ne l'ai pas !".

M. Bieuville, qui s'était maintenu sous la bannière divers droite, a pour sa part été éliminé au premier tour.

Partager cet article

Dans la même thématique

Contre son ennemi juré LR, Patrick Balkany soutient… la candidate En Marche
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Contre son ennemi juré LR, Patrick Balkany soutient… la candidate En Marche
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le

Bruno Retailleau public meeting at Docks 40 in Lyon.
5min

Politique

Tribune de LR sur les énergies renouvelables : « La droite essaye de construire son discours sur l’écologie dans une réaffirmation du clivage gauche/ droite »

Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.

Le