La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Contribution des transporteurs pour les infrastructures: Borne évoque une “vignette”
Par Public Sénat
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Le gouvernement français travaille à une "vignette" pour que les transporteurs routiers contribuent au financement des infrastructures, a déclaré lundi la ministre des Transports Elisabeth Borne.
Cette contribution, évoquée depuis l'été 2017 par le gouvernement, devrait être abordée dans la loi orientation mobilité. Le texte doit être présenté "dans les prochaines semaines" en Conseil des ministres, a précisé la ministre lors d'une rencontre à Paris avec des journalistes de la future Association des journalistes des transports et des mobilités.
"On est plutôt sur une vignette temporelle", au jour, semaine, mois ou année, a précisé la ministre.
L'entourage de la ministre a précisé à l'AFP que cette vignette "fait partie des pistes" évoquées par le Conseil d'orientation des infrastructures qui a remis son rapport au gouvernement le 1er février dernier en vue de préparer la prochaine programmation des infrastructures.
"Cela fait donc partie des réflexions du gouvernement qui sont en cours sur le sujet, et aucune mesure n'est décidée à ce jour", indique-t-on dans l'entourage de Mme Borne.
En avril, deux fédérations d'entreprises de transports, la FNTR et TLF, avaient rappelé leur "refus strict de toute contribution supplémentaire, quelle que soit la forme de la taxation".
Mme Borne a répété lundi ne pas vouloir remettre en place une écotaxe.
Mesure phare du Grenelle de l'Environnement en 2007, l'écotaxe sur les poids lourds devait financer la construction et l'entretien des infrastructures de transport.
Jamais appliquée, elle avait été suspendue en octobre 2013 après la fronde menée par les "bonnets rouges" bretons, puis enterrée par la ministre de l'Environnement de l'époque, Ségolène Royal.