Contrôle des chômeurs: « Il faut une pénalisation plus importante », selon Maillard
Le député La République en marche (LREM) Sylvain Maillard a défendu jeudi sur LCI "une pénalisation plus importante" des chômeurs...

Contrôle des chômeurs: « Il faut une pénalisation plus importante », selon Maillard

Le député La République en marche (LREM) Sylvain Maillard a défendu jeudi sur LCI "une pénalisation plus importante" des chômeurs...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député La République en marche (LREM) Sylvain Maillard a défendu jeudi sur LCI "une pénalisation plus importante" des chômeurs ne recherchant pas assez activement un emploi, soulignant que "c'est une promesse de campagne".

Selon une note confidentielle du ministère du Travail citée mercredi par le Canard enchaîné, une recherche insuffisante, un refus de formation ou un refus de deux offres d'emploi jugées raisonnables entraînerait une réduction des allocations de 50% (contre 20% actuellement) pendant deux mois.

Interrogé sur ce chiffre de 50%, M. Maillard a indiqué que "la réflexion est en cours". "C'est un document de travail, il y aura des discussions avec les partenaires sociaux, il y aura des discussions aussi au Parlement. Donc pour le moment, ce n'est pas un projet abouti mais en tout cas c'est une promesse de campagne".

Pour le député de Paris, "il faut qu'il y ait une pénalisation plus importante, en tout cas une incitation, parce qu'on met beaucoup d'argent sur la table pour aider les demandeurs d'emploi (...) et de l'autre côté on veut une responsabilité plus importante".

"Nous sommes dans une situation de profonde mutation économique. Nous avons été élus, et Emmanuel Macron a été élu, pour transformer économiquement aussi le pays. Et dans cette politique, nous avons toujours dit qu'il y aurait des efforts à faire pour l'ensemble des Français, il y aurait des droits et des devoirs", a plaidé M. Maillard.

Partager cet article

Dans la même thématique

5min

Politique

Conférence Travail et Retraites : « Si on veut avancer sur les retraites, il faut passer par la case travail »

Alors que la bataille à laquelle se livrent l’exécutif et les députés sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale bat son plein à l’Assemblée nationale, les partenaires sociaux se réunissent ce matin pour la première plénière de la conférence sur les retraites. Souhaitée par Sébastien Lecornu, le ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou y voit une « démarche moderne et inédite », souhaitant replacer le travail au cœur des débats.

Le