François Bayrou écarte une suspension de la réforme des retraites
A quelques heures du discours de politique générale, le premier ministre a commencé à donner ses arbitrages aux présidents des groupes du socle commun.
Par Helena Berkaoui
Publié le
Invité de Territoires d’Infos, ce lundi, le secrétaire général de Force ouvrière a réagi aux propos de Pierre Gattaz qui avait suggéré l’instauration « d’un contrôle journalier des chômeurs » dans leur recherche d’emploi. « Qu’il se taise » a intimé Jean-Claude Mailly. Il considère que ses propos représentent « une stigmatisation des chômeurs. » Agacé par la sortie du patron du MEDEF, Jean-Claude Mailly juge que « c’est de la provocation, il est familier de ce type de sortie » considère-t-il. Selon Jean-Claude Mailly, le patron du MEDEF «devrait s’abstenir de tel comportement. »
Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, avait fait part de ses doutes quant au « succès » de cette proposition. Et d’ajouter que Pierre Gattaz était « légitime à le poser (le débat NDLR), mais on peut imaginer assez facilement qu'il risque de ne pas avoir le succès qu'il escompte. » Cette proposition avait irrité une partie de la classe politique (lire notre article).
« Il n’y a pas 6 millions d’emplois disponibles dans notre pays » précise Jean-Claude Mailly.
« Qu’il faille un suivi, un contrôle bien entendu mais la très grande majorité des gens qui sont au chômage aimeraient bien bosser. Il peut y avoir ici ou là des gens qui peuvent abuser, comme dans tout système (…) Qu’il y ait des sanctions c’est déjà prévu dans les textes mais il ne faut pas non plus stigmatiser en permanence les chômeurs » ajoute Jean-Claude Mailly.
L'intégrale du mardi 14 janvier