Coopération franco-allemande : « Si on joue chacun pour soi, nous serons faibles et nous serons perdants » prévient Gérard Larcher

Coopération franco-allemande : « Si on joue chacun pour soi, nous serons faibles et nous serons perdants » prévient Gérard Larcher

Mardi 19 mars, Gérard Larcher accueillait le président du Bundesrat, Daniel Günther, dans le cadre de la coopération franco-allemande.
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Ce matin, le Sénat accueillait le président du Bundesrat, Daniel Günther, ainsi qu’une délégation de parlementaires allemands. Suite à la signature de la Déclaration commune, le président du Sénat, Gérard Larcher, s’est exprimé au micro de Public Sénat.

Les entretiens ont porté sur la subsidiarité et l’importance des parlements nationaux dans la représentation et la proximité avec les citoyens. Les présidents ont également abordé « la formation culturelle et linguistique », ainsi que « la dimension économique », avec le cas Alstom-Siemens.

Gérard Larcher insiste sur la nécessité d’un « esprit européen » et d’une Europe « qui ne se replie pas sur elle-même ». Pour le président du Sénat, la seule réponse aux défis actuel est l’Europe et le refus du repli nationaliste ou populiste.

La coopération entre les deux parlements est « une bonne nouvelle », qui s’inscrit « dans le droit fil du traité de l’Élysée », signé entre de Gaulle et Adenauer en 1963. Elle permettra, peut-être, de « redonner confiance en l’Europe », pour ne pas « être faibles et perdants ».

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