COP 25 : « L’avenir du monde ne se jouait pas à Madrid », explique Ronan Dantec (RDSE)
Décevante, la conférence climat de l'ONU organisée à Madrid a accouché d’une souris. Néanmoins, le sénateur RDSE, Ronan Dantec salue le changement de braquet de l’Europe qui est restée « très ferme sur un certain nombre de principes ».

COP 25 : « L’avenir du monde ne se jouait pas à Madrid », explique Ronan Dantec (RDSE)

Décevante, la conférence climat de l'ONU organisée à Madrid a accouché d’une souris. Néanmoins, le sénateur RDSE, Ronan Dantec salue le changement de braquet de l’Europe qui est restée « très ferme sur un certain nombre de principes ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

De l’aveu même du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, la COP 25 représente « une importante occasion ratée ». La COP25 s’est achevée sur des avancées quasi insignifiantes dans la lutte contre le changement climatique. Le sénateur RDSE, Ronan Dantec, qui s’est rendu à la conférence climat de l’ONU, relativise toutefois la portée de cet échec : « L’avenir du monde ne se jouait pas à Madrid ».  

« Il y a de bonnes intentions parce qu’il y a un poids de l’opinion publique européenne, y compris un score des écologistes, qui fait que plus personne ne peut gagner une grande élection en disant le climat je m’en fous », constate le sénateur. À l’échelle mondiale, la dynamique est en revanche plus inquiétante. « Beaucoup de pays ne sont plus du tout dans la dynamique de l’accord sur le climat, n’ont plus peur d’incarner le refus de l’accord : le Brésil, les États-Unis, la Chine qui a joué un rôle très négatif ».

Ronan Dantec veut cependant retenir un point positif : « l’Europe a changé ». Selon le sénateur, l’Europe se contentait généralement d’exprimer son mécontentement avant de signer les accords. Cette fois-ci, « L’Europe a refusé l’accord et a été très ferme sur un certain nombre de principes. On est dans un moment de rapport de force et là il faut soutenir l’Europe ». La conférence climat de l'ONU organisée à Madrid a effectivement échoué à trouver un accord sur les règles des marchés carbone internationaux. La Chine s’étant opposée à l’instauration d’une taxe carbone aux frontières.

« Est-ce que les Chinois vont faire l’effort de rentrer dans une logique de baisse de leurs émissions alors que cette année encore les émissions liées au charbon ont explosé ou est-ce qu’au contraire ils vont combattre l’Europe dans les COP, ça c’est une grande inconnue de Glasgow ? », explique Ronan Dantec. D’ici là, le sénateur espère que l’Europe sera « un moteur y compris en montrant les crocs ».

  

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le

COP 25 : « L’avenir du monde ne se jouait pas à Madrid », explique Ronan Dantec (RDSE)
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

COP 25 : « L’avenir du monde ne se jouait pas à Madrid », explique Ronan Dantec (RDSE)
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le