Copé: l’organisation de LR devra être revue « de fond en comble » après les législatives
L'organisation du parti Les Républicains (LR) devra être revue "de fond en comble" après les élections législatives, a estimé le...

Copé: l’organisation de LR devra être revue « de fond en comble » après les législatives

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L'organisation du parti Les Républicains (LR) devra être revue "de fond en comble" après les élections législatives, a estimé le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé.

"Le parti Les Républicains a besoin d'être revu de fond en comble, du sol au plafond". "De toute façon, au lendemain du 18 juin, quoi qu'il arrive, il faut tout réorganiser", a déclaré M. Copé sur France 2.

Dans quel but? "Faire que les voix différentes soient mieux entendues, faire qu'il n'y ait pas une seule ligne le doigt sur la couture du pantalon, pour ne pas que celui qui est chef, s'il doit y en avoir un, vire tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui. Nous avons tellement souffert de cela avec François Fillon et Nicolas Sarkozy, il faut ouvrir, changer, qu'il y ait des sensibilités, des tendances différentes", a poursuivi l'ancien président du parti (avant que l'UMP ne devienne LR).

M. Copé a prôné, "bien sûr, une direction collégiale".

L'ancien candidat malheureux à la primaire de la droite a également dénoncé le choix d'Edouard Philippe, devenu Premier ministre d'Emmanuel Macron. "Edouard Philippe, le premier sujet pour lui, mais c'est vrai aussi pour Bruno Le Maire ou d'autres, c'est qu'ils ont un intérêt objectif à ce que leurs amis soient battus, que les candidats de droite soient battus". "Quelque part, c'est quelque chose qui doit être difficile à vivre, seul devant sa glace le soir..."

"Il y a un argument que je trouve assez affreux qui consiste à dire +Plutôt mon pays que mon parti+. Ca sous-entendrait que le pays, c'est les gentils, le parti, c'est les méchants. C'est absurde. Les grands partis politiques, on en a besoin dans une démocratie, ils sont au service du pays. Et donc cette idée de trouver un slogan marketing pour brûler ce qu'on a adoré, ce qui a permis d'être ce que l'on est, je trouve que ce n'est pas très éthique".

"Il est capital dans une démocratie qu'il y ait une droite face à la gauche. S'il n'y a pas de droite, c'est le Front national et c'est le drame", a jugé M. Copé.

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