Copé (LR) sera toujours d’une « droite de gouvernement », « européenne »
L'ex-patron de l'UMP Jean-François Copé a assuré vendredi qu'il serait toujours d'une "droite de gouvernement", pas d'une "droite...

Copé (LR) sera toujours d’une « droite de gouvernement », « européenne »

L'ex-patron de l'UMP Jean-François Copé a assuré vendredi qu'il serait toujours d'une "droite de gouvernement", pas d'une "droite...
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L'ex-patron de l'UMP Jean-François Copé a assuré vendredi qu'il serait toujours d'une "droite de gouvernement", pas d'une "droite populiste", et a rappelé que "l'identité" de cette droite de gouvernement était en particulier "européenne", face à la ligne eurocritique du patron des Républicains Laurent Wauquiez.

"Il n'y a pas 36.000 droites, il y en a deux: la droite de gouvernement, et la droite populiste. Je ne serai jamais de la droite populiste et vous avez devant vous celui qui a théorisé la droite décomplexée, avec une droite qui portait ses valeurs, ne s'excusait pas d'être de droite, en même temps était parfaitement opposée au PS et hermétique par rapport au Front national. Je continuerai de militer pour ça", a-t-il déclaré sur Europe 1.

Interrogé pour savoir si Laurent Wauquiez allait trop loin sur le sujet, le maire LR de Meaux a estimé qu'il avait "une approche différente" de la sienne, tout en se disant "très attaché à (sa) famille politique".

Alors qu'on lui faisait remarquer qu'il n'était d'accord sur rien avec le patron actuel des Républicains, il a jugé qu'"heureusement qu'il n'incarne pas à lui tout seul la pensée de la droite française, que la diversité existe et qu'elle nous permet aux uns et aux autres de dire les choses même si ça déplait à un tel ou tel".

Evoquant une tribune en début de semaine de l'eurodéputé Philippe Juvin appelant à ce que LR cesse ses critiques de l'Europe, Jean-François Copé a estimé qu'elle "ferait date": "il a mis les pieds dans le plat. L'identité de la droite de gouvernement c'est d'être depuis toujours une droite européenne, lucide, mais européenne, et qui l'assume (...) attachée à libérer les contraintes qui pèsent sur les entreprises, attentive à une générosité sociale qui (...) n'oublie pas qu'il y a des gens qui souffrent, et qui est régalienne", a-t-il détaillé.

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