Coquerel entarté: trois membres de l’Action française condamnés à un stage de citoyenneté
Trois étudiants, alors membres de l'Action française, ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Nanterre à un...

Coquerel entarté: trois membres de l’Action française condamnés à un stage de citoyenneté

Trois étudiants, alors membres de l'Action française, ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Nanterre à un...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Trois étudiants, alors membres de l'Action française, ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Nanterre à un stage de citoyenneté pour avoir entarté, en avril 2018, le député LFI Eric Coquerel.

L'ancien responsable de la section étudiante âgé de 22 ans ainsi que deux ex-membres du mouvement royaliste de 20 et 22 ans ont été reconnus coupables de violence sur une personne chargée d'une mission de service public et condamnés à verser 500 euros chacun à M. Coquerel.

Le député de Seine-Saint-Denis avait reçu une "tarte" emplie de mousse à raser sur le visage alors qu'il se rendait à un débat à Colombes (Hauts-de-Seine), le 19 avril 2018.

La fédération francilienne d'Action française avait revendiqué l'action sur les réseaux sociaux, reprochant à l'élu son soutien à l'occupation de la basilique Saint-Denis, nécropole des rois de France, par des personnes soutenant les sans-papiers.

Les trois prévenus ont déclaré à l'audience du 12 avril avoir quitté depuis l'Action française.

Le principal prévenu, qui a revendiqué avoir appliqué la tarte en criant "Montjoie Saint-Denis", avait qualifié à la barre son geste de "potache".

Au contraire, le député LFI avait estimé qu'il s'agissait de "violences politiques" et que cela de devait pas rester "impuni".

La procureure avait elle aussi parlé d'une "acte de violence": "ce n'est pas une blague, ce n'est pas potache", avait-elle déclaré, requérant 2 mois de prison avec sursis pour le principal prévenu et 120 heures de travail d'intérêt général (TIG) pour les deux autres.

L'avocat de M. Coquerel, Me Mathieu Crozet, et celui d'un des prévenus, Me Fabrice Delinde, ont indiqué à l'AFP réfléchir à l'opportunité de faire appel.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Coquerel entarté: trois membres de l’Action française condamnés à un stage de citoyenneté
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le