Coronavirus: l’allocution de Macron critiquée par des opposants
"Une rhétorique guerrière inutile", un "confinement flou", "il faut aller plus loin": plusieurs opposants, du RN à EELV, ont...

Coronavirus: l’allocution de Macron critiquée par des opposants

"Une rhétorique guerrière inutile", un "confinement flou", "il faut aller plus loin": plusieurs opposants, du RN à EELV, ont...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Une rhétorique guerrière inutile", un "confinement flou", "il faut aller plus loin": plusieurs opposants, du RN à EELV, ont critiqué l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron et sa mesure phare contre le coronavirus, des déplacements très réduits pour quinze jours.

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, qui avait déjà montré des désaccords ces derniers jours, a dénoncé sur BFTMV des instructions pas "suffisamment claires pour que chacun comprenne qu'il s'agit de confinement".

"Lorsqu'on annonce la guerre, il faut donner des ordres clairs", mais en l'état, "les gens ne peuvent pas les mettre en applicaton", a-t-elle ajouté.

Le secrétaire national d'EELV Julien Bayou a ainsi dénoncé sur Twitter "une rhétorique guerrière inutile" et un "confinement flou, pas assez strict, sans contrôle démocratique".

Il a appelé l'exécutif à suivre l'avis du conseil scientifique qui recommandait un "confinement à l'italienne".

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure, pour sa part, "regrette que le président n'ait pas été plus précis": "Il faut poser les mots. Nous devons passer à un confinement à l’italienne".

"Nous ne pouvons plus perdre de temps, annoncer des mesures graduelles toutes les 24 heures", a-t-il affirmé.

Du côté des communistes, le secrétaire national Fabien Roussel a estimé sur Twitter que "les mesures de confinement doivent être plus claires, plus nettes, plus fortes". Selon lui, "les secteurs non stratégiques de l'industrie peuvent s'arrêter... et les solidarités s'organiser! Il faut aller plus loin pour frapper plus fort le coronavirus".

Le numéro 2 des Républicains Guillaume Peltier a en revanche appelé à "l'union sacrée". "L’heure n’est pas venue de polémiquer", "nous soutenons toutes les décisions" du chef de l'Etat "que nous proposions", dont le "confinement et la fermeture des frontières" de l'UE.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Coronavirus: l’allocution de Macron critiquée par des opposants
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le