Coronavirus: l’Assemblée, « coeur battant » de la démocratie, reprend
L'Assemblée nationale a repris ses travaux jeudi matin, dans un format réduit, par une séance de questions au gouvernement en...

Coronavirus: l’Assemblée, « coeur battant » de la démocratie, reprend

L'Assemblée nationale a repris ses travaux jeudi matin, dans un format réduit, par une séance de questions au gouvernement en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'Assemblée nationale a repris ses travaux jeudi matin, dans un format réduit, par une séance de questions au gouvernement en pleine crise du coronavirus, son président Richard Ferrand faisant valoir que l'institution est le "coeur battant de notre démocratie".

"Nous nous réunissons aujourd’hui dans un contexte singulier puisque notre pays vit une crise sanitaire d’une ampleur exceptionnelle dont les répercussions humaines, civiques, économiques et sociales sont encore difficiles à mesurer", a lancé le titulaire du perchoir à l'ouverture.

Devant une vingtaine de députés et une poignée de ministres seulement, debout et à bonne distance, le député du Finistère a dit sa "compassion pour les familles qui connaissent le deuil, pour les malades qui souffrent de l’épidémie" et sa "profonde reconnaissance" aux soignants notamment.

"Avec le double devoir de respecter, ici, scrupuleusement, les consignes des autorités scientifiques et sanitaires, et de faire vivre notre démocratie, nous sommes réunis dans un format réduit en nombre de participants pour contrôler l’action du Gouvernement et des pouvoirs publics", a-t-il souligné, alors que le Parlement s'apprête à valider deux projets de loi d'urgence.

Et Richard Ferrand (LREM) de conclure: "Plus que jamais, l’Assemblée nationale est le cœur battant de notre République et de notre démocratie, dont nous garantissons ici les valeurs et les principes".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Coronavirus: l’Assemblée, « coeur battant » de la démocratie, reprend
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le