Coronavirus: le bac « va forcément connaître certaines évolutions » affirme Jean-Michel Blanquer
À la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer est revenu sur la situation difficile que vivent certains élèves en période de confinement.

Coronavirus: le bac « va forcément connaître certaines évolutions » affirme Jean-Michel Blanquer

À la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer est revenu sur la situation difficile que vivent certains élèves en période de confinement.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Toute la France voit le travail des professeurs qui est un travail remarquable (…) C’est, en plus, un investissement et un engagement personnalisé » a d’abord salué le ministre de l’Éducation nationale au sujet de l’ensemble du personnel enseignant qui dispense depuis plus d’une semaine des cours en ligne.

L’épreuve du baccalauréat prévu le 17 juin « va forcément connaître certaines évolutions, soit de date, soit de contenu » a-t-il souligné avant de préciser : « Mon premier critère, c’est de garantir aux élèves qu’ils pourront avoir un baccalauréat cette année (…) et de faire en sorte que le niveau général soit bon dans notre pays ». 

« Chaque élève dépend de son environnement familial »

« C’est tout à fait juste de dire qu’une telle période peut accentuer les inégalités. Puisque chaque élève dépend de son environnement familial. Donc c’est à nous, Éducation nationale, de nous efforcer de compenser ses inégalités » a-t-il poursuivi.

Pour ce faire, Jean-Michel Blanquer annonce des « efforts spécifiques pour venir en aide aux élèves les plus en difficulté pendant la période de crise et après la période de crise ». Le ministre explique avoir demandé à ce que ces familles soient contactées « au moins une fois par semaine, si possible plus, pour les familles les plus en difficulté ». Sont concernés, les élèves en zone d’éducation prioritaire, les élèves en milieu rural éloigné ou les élèves en lycée professionnel.

Jean-Michel Blanquer a également annoncé « des modules de soutien scolaire » « à la fin du mois d’août » pour ceux qui auront pris du retard.

En ce qui concerne la fracture numérique, Jean-Michel Blanquer assure que la priorité est d’abord de fournir du matériel informatique à ceux qui en manquent. Les collectivités locales ou des associations comme Emmaüs sont sollicités.

Reprise des cours au 4 mai ? « C’est une hypothèse »

Il y a quelques jours, Jean-Michel Blanquer avait prévu une reprise des cours au 4 mai. « On ne peut pas en être certain, c’est une hypothèse. Ça dépendra du pic de l’épidémie » a-t-il précisé.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Coronavirus: le bac « va forcément connaître certaines évolutions » affirme Jean-Michel Blanquer
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le