Coronavirus: le discours de Macron “laisse sur sa faim” Damien Abad (LR)

Coronavirus: le discours de Macron “laisse sur sa faim” Damien Abad (LR)

Le chef de file des députés LR Damien Abad a regretté jeudi "le peu de réponses" concrètes apportées selon lui à la crise du...
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Le chef de file des députés LR Damien Abad a regretté jeudi "le peu de réponses" concrètes apportées selon lui à la crise du coronavirus par Emmanuel Macron à Mulhouse, estimant que l'urgence était aux masques, aux dépistages plus qu'à un nouveau plan pour l'hôpital.

Marine Le Pen s'est pour sa part "réjouie" sur Twitter du plan pour l'hôpital rappelant que son parti avait "combattu depuis des années la réduction des moyens de l’hôpital". Mais le Rassemblement national "sera bien entendu attentif à sa mise en œuvre", et la médecine de ville "ne devra pas être oubliée de cet effort", a ajouté la cheffe du RN, en réclamant à nouveau des masques.

Le chef de l’État a appelé mercredi à "l'union" pour mener "la guerre" contre l'épidémie du coronavirus. Depuis Mulhouse, il a déclenché l'opération militaire "Résilience" pour soutenir la population, et promis un "plan massif d'investissement" pour les hôpitaux et des primes exceptionnelles.

"On peut être dans une démarche d'union et interroger le gouvernement sur la pénurie des masques, du gel, des tests...notre rôle, c'est aussi de relayer les interrogations que se posent les Français, pas de mettre la poussière sous le tapis. L'union repose sur la transparence, la vérité", a expliqué le patron des député LR sur Sud Radio.

"Quand on voit qu'il y a chez notre collègue de Mayotte 16 lits de réanimation pour 400.000 personnes, forcément, c'est tout le système qu'il faut réinterroger", a-t-il ajouté.

Pour le député de l'Ain, l'urgence est aujourd'hui à "l'approvisionnement et la distribution des masques pour les soignants et dans les Ehpad". Il est aussi de savoir pourquoi "on n'est pas en capacité de faire des dépistages massifs de la population, notamment lorsque l'on va sortir du confinement".

Pour les masques "la vérité, c'est qu'on a accepté d'être dépendant de la Chine (...), qu'on a perdu notre indépendance et notre souveraineté sanitaire", poursuit l'élu.

Quand au dépistage, le député s'étonne que la France n'ait "pas suivi l'exemple de la Corée du Sud" même s'il y a aujourd'hui "une prise de conscience". "On a perdu 15 jours à 3 semaines, le dépistage massif est indispensable".

"Où sont les masques ?", questionne aussi sur Twitter la sénatrice EELV Esther Benbassa. Le président "croit-il qu'on élimine le coronavirus avec des bateaux de guerre?", demande-t-elle encore en critiquant l'opération "Résilience".

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