Coronavirus: Marine Le Pen demande à son tour de “mettre fin” à la réforme de l’assurance chômage

Coronavirus: Marine Le Pen demande à son tour de “mettre fin” à la réforme de l’assurance chômage

Marine Le Pen a appelé à son tour le gouvernement à "mettre fin" à la réforme de l'assurance chômage dans la perspective de la...
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Marine Le Pen a appelé à son tour le gouvernement à "mettre fin" à la réforme de l'assurance chômage dans la perspective de la crise économique qui s'annonce en raison du coronavirus.

"Il faut suspendre d'urgence la réforme d'indemnisation du chômage (...), il faut que le gouvernement mette fin à cette réforme d'indemnisation qui prévoit de baisser fortement les indemnités de ceux qui auront perdu leur emploi", a estimé sur Europe 1 la présidente du Rassemblement national, alors que les syndicats CFDT, FO et CGT, ainsi que le PS et LFI ont appelé chacun successivement depuis mardi à"renoncer" à la deuxième phase de la réforme au 1er avril.

Le gouvernement a de son côté indiqué jeudi réfléchir à des mesures d'aménagement de la réforme.

Interrogée sur la fermeture des établissements scolaires et universités jusqu'à nouvel ordre annoncée jeudi par Emmanuel Macron, Mme Le Pen a jugé que c'"était "inéluctable", "et même tardif", en considérant que "sur ce sujet le gouvernement n'est pas rassurant: hier le ministre de la Santé nous expliquait qu'on pouvait envoyer les enfants à l'école, et 24 heures plus tard on nous explique qu'on ferme toutes les écoles de la maternelle à l'université".

Stanislas Guerini, délégué général de LREM, a fait valoir pour sa part sur Radio Classique qu'il fallait "accepter qu'on puisse adapter notre doctrine sanitaire quotidiennement", en soulignant qu'"on ne connaissait pas" ce virus il y a encore quelques mois. Et il a également assuré que l'exécutif était "prêt à tout", "d'un point de vue monétaire au niveau européen, de politique budgétaire, d'appui aussi sectoriel aux entreprises, aux salariés", "pour faire en sorte que ce choc sanitaire et économique ne devienne pas une crise systémique".

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