Le Nouveau Front Populaire (NFP) peine à porter une voix commune sur les prochaines échéances parlementaires, malgré la volonté partagée par l’ensemble des groupes de gauche de censurer le futur gouvernement de Michel Barnier. En outre, l’affrontement des derniers jours entre Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin interroge sur la place de LFI au sein de l’alliance.
Coronavirus : « On n’a pas d’infos parce que la base aérienne est sous régime militaire, et les militaires ne communiquent pas » déclare Olivier Paccaud
Par Océane Blanchard
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« Regardez les chaînes d'info en continu, on a l'impression qu'on est victimes d'une nouvelle grippe espagnole. Ce n'est pas le cas, il faut faire très attention mais il faut savoir garder son calme » déclare Olivier Paccaud. Dans l’Oise, 49 cas ont été déclarés pour l’instant, et le département est le berceau de la propagation du virus dans l’hexagone. Au total, 130 cas ont été diagnostiqués depuis fin janvier en France.
Mais le sénateur tient à rassurer, même sur les mesures de confinement qui ont été prises. « Les écoles fermées ne concernent que 9 communes, celles où il y a le plus de cas et où on est en train de rechercher le patient zéro. 9 communes, l'Oise en compte 676. Ça veut dire que la rentrée scolaire va se dérouler dans les conditions les plus normales » affirme-t-il.
Il reste cependant critique sur certaines décisions de sécurité et dénonce « une cohérence sélective » sur l’interdiction des rassemblements pour éviter l’expansion du virus. « Certains maires ont du mal à comprendre certaines mesures. On a interdit les marchés, par contre on peut continuer à aller dans les grandes surfaces. »
Des militaires contaminés lors des rapatriements ?
Dans l’Oise, des militaires de la base de Creil qui ont participé au rapatriement des Français établis en Chine après la déclaration de l’épidémie à Wuhan sont touchés par le virus. Un éventuel manque de sécurité sanitaire lors du rapatriement ? Difficile de savoir selon le sénateur Olivier Paccaud. « C'est ce que l'enquête épidémiologique dira » explique-t-il. « On n'a pas d'infos parce que la base aérienne est sous régime militaire, et les militaires ne communiquent pas. On nous l'a bien fait sentir ».
« Le risque zéro n'existe pas, il y a peut-être eu dans le cadre du rapatriement qui est passé par cette base aérienne, un peu de virus qui est arrivé » estime le sénateur de l’Oise. Mais l’élu souligne le travail et la volonté de transparence des services de l’État. « Je ne sais pas et je ne veux incriminer personne, les services préfectoraux, les services de l'État font vraiment de leur mieux. »