Principales réactions politiques à la quatrième allocution lundi d'Emmanuel Macron sur la crise du coronavirus:
Christian Jacob, président des Républicains (à l'AFP): "Emmanuel Macron s'est livré à un exercice pédagogique indispensable, il a esquissé un calendrier sur le déconfinement sur la base de données scientifiques, il va falloir maintenant que l'intendance et la logistique suivent. Tout cela va dépendre de sa capacité à réellement sonner la mobilisation générale. Les mots ne suffiront plus. On voit le retard que l'on a pris sur les masques, les équipements, les tests... Il faut maintenant anticiper le rédémarrage de l'économie, secteur d'activité par secteur d'activité."
Jean-Luc Mélenchon, chef de file des députés LFI (sur TF1): "Il vient d'annoncer un déconfinement à la date du 11 mai mais un déconfinement sans planifier les conditions du déconfinement, c'est extrêmement dangereux! Ma première réaction c'est de dire aux gens: surtout restez confinés."
Olivier Faure, premier secrétaire du PS (sur TF1): "Sur le 11 mai, il faut des garanties de faisabilité, nous verrons, c'est un objectif ambitieux, qu'il faut partager, il faut mettre tous nos efforts conjoints pour y parvenir, mais c'est un objectif ambitieux et il faut effectivement avoir la logistique qui va avec."
Gilles Le Gendre, patron des députés LREM (sur Twitter): "Les députés LREM saluent les jalons du déconfinement COVID19 posés par Emmanuel Macron à partir 11 mai qui concilient sécurité sanitaire, redémarrage économique et justice sociale. Ils seront à ses côtés pour bâtir le 'projet de concorde' et de 'refondation de l'après'."
Sébastien Chenu, porte-parole du RN (sur Twitter): "L'autojustification d'Emmanuel Macron nous plonge dans le flou sanitaire et économique, ne remet rien en cause de l'UE et ne répond pas aux vraies questions (retards commandes de test et masques , annulations de charges pour PME, tests en Ehpad..)...Brouillon et pas à la hauteur."
Manon Aubry, eurodéputée LFI (sur Twitter): "Le gouvernement a tellement bien géré la crise jusqu'à présent qu'il garde la même stratégie: adapter les consignes sanitaires à la pénurie. Résultat: pas de dépistage massif et 5 mois pour tester uniquement les malades. On continuera donc de naviguer à l'aveugle."
Julien Bayou à Saint-Denis (nord de Paris), le 30 novembre 2019
AFP/Archives
Julien Bayou, patron d'EELV (sur Twitter): "Macron décide de prolonger le confinement jusqu'à la date du 11 mai. Pourquoi prendre seul une décision si lourde, pourquoi l'Assemblée n'a-t-elle pas son mot à dire ? Macron : "tester tous les Français n'auraient pas de sens". Et les asymptomatiques ? Et les personnes qui pensent avoir eu le coronavirus ? Caler les consignes sanitaires sur les capacités de tests est une folie."
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France (sur Twitter): "Sans frontières nationales, sans masques ni tests suffisants, le déconfinement d'E. Macron avec les écoles ouvertes dès le 11 mai, met en danger les Français ! A l'inverse, je propose un déconfinement progressif pour ceux qui seront testés et protégés de masques."
En avançant l’idée d’une « contribution modeste » pour recréer le lien entre communes et citoyens, le ministre François Rebsamen a relancé ce débat sensible de la fiscalité locale. Au Sénat, tous les sénateurs dénoncent la suppression de la taxe d’habitation par Emmanuel Macron. A la place, le sénateur Bernard Delcros, président de la délégation aux collectivités, soutient l’idée d’une « contribution » qui serait « différentiée, en fonction des revenus des habitants », via « une remise à plat » des impôts locaux.
Selon Valeurs Actuelles, l’animateur star, Cyril Hanouna songe à se présenter à la prochaine élection présidentielle. La réalité peut-elle dépasser la fiction ? Interview du communicant, Philippe Moreau-Chevrolet co-auteur de la bande dessinée « Le Président » (ed Les Arènes 2020) dans laquelle il avait imaginé la candidature de Cyril Hanouna à la Présidentielle de 2022.
La sénatrice socialiste, Corinne Narassiguin présentait, ce mardi, sa proposition de loi visant à encadrer et réduire le nombre de contrôles d’identité. L’objectif est de mettre fin aux contrôles « au faciès ». Un premier pas, selon elle, pour retrouver des rapports apaisés entre la police et la population dans certains quartiers.
Défenseur de ce mode de scrutin de longue date, le premier ministre consulte mercredi le RN, favorable aussi à la proportionnelle. Manière d’envoyer un gage au parti qui le menace encore d’une censure. La gauche est pour, mais ses alliés LR sont clairement opposés. A moins que le retour du cumul des mandats entre aussi dans les discussions.