Par Public Sénat
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Ce n’est pas une pandémie, mais le monde doit « s’y préparer ». L’Organisation mondiale de la santé a encore fait évoluer son discours, après la multiplication de cas, ces derniers jours, de patients atteints du coronavirus en dehors de Chine, en Corée du sud et dans le nord de l’Italie notamment. En France, les autorités se veulent rassurantes. « Nous ne sommes pas en situation épidémique », a répété le secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, dans Audition publique, sur Public Sénat et LCP-AN, en partenariat avec Le Figaro Live. Selon le ministère de la Santé, il n’y a plus aucun malade identifié sur le territoire national ce lundi soir, après la guérison d’un 11e malade.
Face à l’avancée du virus Covid-19, le ministère de l’Intérieur ne souhaite pas de fermeture des frontières nationales, notamment celle avec l’Italie. « Cette mesure n’est pas à l’ordre du jour, elle est complètement exclue à ce stade », a indiqué Laurent Nuñez, car celle-ci n’aurait « pas d’impact en termes d’efficacité ». Néanmoins, la France se « prépare » à une éventuelle épidémie et des « plans existent ». 108 établissements de santé pourront ainsi accueillir des patients porteurs du virus. « Le gouvernement se prépare sur tous les aspects », selon lui, et les « préfets sont totalement mobilisés sur le suivi éventuel d'une épidémie ».
L’interdiction des avions en provenance de Chine, comme le préconise la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, n’est pas non plus « envisageable », a ajouté le secrétaire d’État. Les personnes qui débarquent sont « contrôlées » et reçoivent des informations, a indiqué le secrétaire d’État. D’autres parlementaires, comme le député LR Éric Ciotti, ont réclamé « des mesures renforcées de contrôle à la frontière ».
Refusant de faire de la politique-fiction, Laurent Nuñez a par ailleurs refusé de détailler quelles pourraient être les conséquences éventuelles vis-à-vis de la campagne des municipales, en cas de situation épidémique.
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