Coronavirus: Xavier Bertrand veut un numéro d’aide psychologique
Xavier Bertrand, le président ex-LR de la région Hauts-de-France, a proposé lundi un numéro d'appel pour aider le suivi...

Coronavirus: Xavier Bertrand veut un numéro d’aide psychologique

Xavier Bertrand, le président ex-LR de la région Hauts-de-France, a proposé lundi un numéro d'appel pour aider le suivi...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Xavier Bertrand, le président ex-LR de la région Hauts-de-France, a proposé lundi un numéro d'appel pour aider le suivi psychologique des Français et "soulager la pression" face au confinement instauré contre le coronavirus.

Alors que la France entre dans sa deuxième semaine de confinement, M. Bertrand a insisté à l'antenne de France Inter sur la nécessité d'"anticiper ce que vont vivre des millions de nos concitoyens".

"Chaque foyer est un peu comme une cocotte-minute, il faut un moyen de soulager la pression. Il n'y a plus la machine à café, il n'y a plus le bar où on retrouve ses amis", a-t-il affirmé.

"Il faut mettre en place un numéro d'appel national, dès la fin de cette semaine, qui pourrait être le 19", a déclaré M. Bertrand.

Ce numéro "permettrait à chaque personne de pouvoir être en contact avec quelqu'un qui lui répond. Ça peut être des conseils, de l'aide, un soutien médico-psychologique", a-t-il décrit, évoquant aussi "de la visio[conférence], tout simplement parler".

"La semaine qui commence va être plus dure que la précédente", a-t-il ajouté, parlant d'"une épreuve collective et une épreuve individuelle" et évoquant un "choc traumatique et même post-traumatique au bout du confinement" constaté en Chine.

"Une plateforme internet, c'est bien mais il faut avoir des gens en chair et en os", a-t-il déclaré en référence à l'initiative de Gabriel Attal qui a lancé dimanche un site pour recenser les bénévoles voulant aider des personnes âgées, isolées ou démunies, en lien avec les réseaux associatifs.

M. Bertrand a assuré que son initiative avait le soutien de Xavier Emmanuelli (le fondateur du samu social, et secrétaire d'État à l'Action humanitaire d'urgence de 1995 à 1997).

Par ailleurs, M. Bertrand a évoqué l'idée d'une "prime de reconnaissance nationale" pour les personnes devant se rendre sur leur lieu de travail malgré le confinement.

"Quand vous êtes sur une chaîne de l'agro-alimentaire, c'est pas le télétravail qui va remplacer votre travail", a affirmé M. Bertrand, selon qui après l'épidémie, "on n'aura pas intérêt à avoir la mémoire courte".

Partager cet article

Dans la même thématique

Coronavirus: Xavier Bertrand veut un numéro d’aide psychologique
4min

Politique

Budget de la Sécu : « Ce n'est pas un budget de gauche, c'est un budget qui inclut des demandes du PS », estime Clément Beaune

Le gouvernement tentera de faire adopter le budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale ce mardi 9 décembre. Le vote s’annonce serré, même si Sébastien Lecornu devrait pouvoir compter sur les voix des députés socialistes, à qui Olivier Faure a demandé d’approuver le PLFSS. « On est capable d’avoir un PS qui se détache de la gauche radicale et de LFI », salue Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan.

Le

Coronavirus: Xavier Bertrand veut un numéro d’aide psychologique
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le