Corse: Castaner dénonce « la collusion entre criminels et une partie du monde politique »
Christophe Castaner a jugé mardi "insupportable" la "collusion entre de grands groupes criminels et une partie du monde politique...

Corse: Castaner dénonce « la collusion entre criminels et une partie du monde politique »

Christophe Castaner a jugé mardi "insupportable" la "collusion entre de grands groupes criminels et une partie du monde politique...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Christophe Castaner a jugé mardi "insupportable" la "collusion entre de grands groupes criminels et une partie du monde politique" en Corse.

Le ministre de l'Intérieur était interrogé à l'Assemblée nationale par le député corse Paul-André Colombani après qu'un groupe clandestin a annoncé la reconstitution d'un FLNC.

Prenant "acte des initiatives portées par un collectif antimafia qui dénonce une forme d'omerta (...) une collusion entre ces grands groupes criminels et une partie du monde politique", il a estimé : "C'est effectivement insupportable".

Pour remédier à cette situation, Christophe Castaner a insisté sur le rôle du préfet dans le "contrôle de la légalité" dans "l'occupation du domaine public", "la construction" et les "marchés publics".

Comme on lui demandait des "mesures concrètes", il a mis l'accent sur l'engagement des forces de l'ordre dans la lutte contre les homicides et a fait valoir que "le meilleur moyen" pour ramener la sérénité dans l'île était "de travailler avec l'ensemble des élus au développement économique de l'île".

"C'est ce qu'incarne le plan de transformation et d'investissement pour la Corse", a-t-il ajouté.

Un groupe de cinq personnes se présentant comme un nouveau FLNC a remis à Corse-Matin lors d'une conférence de presse clandestine un communiqué diffusé mardi "d'interdictions et de préconisations" pour "sauver le peuple corse".

Partager cet article

Dans la même thématique

Corse: Castaner dénonce « la collusion entre criminels et une partie du monde politique »
4min

Politique

Condamnation de Nicolas Sarkozy : comment un amendement voté par le Sénat permet aujourd’hui aux juges de mettre l’ancien Président en prison

[Info PublicSenat.fr] La condamnation de Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé et exécution provisoire, prononcée par le tribunal de Paris, impose à l’ancien chef de l’Etat d’aller en prison. Largement critiquée par les LR, cette mesure vient pourtant de l’application d’un amendement Renaissance, adopté avec le soutien de la droite sénatoriale, en 2018.

Le

SIPA_ap22985825_000041
3min

Politique

Condamnation de Nicolas Sarkozy : Patrick Kanner écrit à Gérard Larcher pour pointer sa « regrettable prise de position » sur l’exécution provisoire

Le président du groupe PS du Sénat, Patrick Kanner, a écrit au président du Sénat pour exprimer son désaccord sur des critiques formulées par le sénateur LR des Yvelines sur l’exécution provisoire, qui va mener Nicolas Sarkozy en prison. Son groupe ne veut « pas participer à cette mise en cause qui, finalement, fragilise l’équilibre de nos institutions ».

Le

SIPA_01142444_000056
4min

Politique

Immigration : 86 % de profils dangereux dans les centres de rétention administrative, selon un rapport du Sénat

La promesse du gouvernement en 2023 de doubler la capacité des centres de rétention administrative (CRA) pour atteindre 3 000 places en 2027 ne sera pas tenue. C’est ce qui ressort d’un rapport de la sénatrice LR Marie-Carole Ciuntu, rapporteure spéciale de la mission immigration qui relève que les CRA sont « le moyen le plus sûr » d’exécuter les mesures d’éloignement.

Le