Corse dans la Constitution: le mot « autonomie » ne sera pas écrit, annonce Gourault
Le mot "autonomie" ne sera pas écrit dans l'article qui doit inscrire la Corse dans la Constitution, promesse d'Emmanuel Macron,...

Corse dans la Constitution: le mot « autonomie » ne sera pas écrit, annonce Gourault

Le mot "autonomie" ne sera pas écrit dans l'article qui doit inscrire la Corse dans la Constitution, promesse d'Emmanuel Macron,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le mot "autonomie" ne sera pas écrit dans l'article qui doit inscrire la Corse dans la Constitution, promesse d'Emmanuel Macron, a annoncé dimanche la ministre Jacqueline Gourault, la "Madame Corse" du gouvernement.

"Non, ça ne sera pas dedans", a répondu Mme Gourault lorsqu'un journaliste de l'émission "Dimanche en politique" sur France 3 lui a demandé si le mot "autonomie" serait dans le texte.

"+Autonomie+ n’est pas prévu, écrit dans l'inscription du texte", a-t-elle insisté.

Mardi, le président de l'exécutif corse, Gilles Simeoni, avait reconnu des "avancées" quant au statut de l'île dans la réforme constitutionnelle au lendemain d'un entretien avec le Premier ministre, qui l'a reçu avec le président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni.

Il avait toutefois précisé que la question de l'inscription de l'autonomie de la Corse dans cet article, à laquelle il est favorable, n'avait "pas (encore) été actée" par la gouvernement.

La ministre a également précisé que les discussions sur la réforme constitutionnelle vont "s'arrêter cette semaine puisque le texte doit partir au Conseil d'Etat".

"Attention, ça ne veut pas dire que le travail avec la Corse s'arrête parce qu’encore une fois, il y a toutes les politiques publiques à accompagner et à mettre en place. C'est la raison pour laquelle des ministres vont se rendre en Corse parce que tout cela est un travail interministériel", dans les mois à venir, a-t-elle ajouté.

Une réunion doit avoir lieu lundi matin au ministère de l'Intérieur en présence de MM. Simeoni et Talamoni, selon l'entourage de la ministre.

La "mention" de la Corse dans la Constitution, est une des rares revendications nationalistes que le président de la République, dans un discours ferme, avait acceptées le 7 février à Bastia.

Il avait alors déjà laissé entendre que seraient déçus les espoirs du camp nationaliste de voir la Corse inscrite dans un cadre similaire à celui de l'article 74 du texte fondamental de la Ve République. Ce dernier est celui qui accorde le plus d'autonomie dans le cadre républicain aux collectivités d'outre-mer (ex-TOM) et à la Nouvelle-Calédonie.

Dans la même thématique

Corse dans la Constitution: le mot « autonomie » ne sera pas écrit, annonce Gourault
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le

Corse dans la Constitution: le mot « autonomie » ne sera pas écrit, annonce Gourault
2min

Politique

Référendum : « C’est l’arme nucléaire », estime François Patriat

A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file des sénateurs macronistes, François Patriat est revenu sur l’interview du chef de l’Etat au cours de laquelle il a annoncé qu’il serait prêt à recourir au référendum, si le texte sur la fin de vie, en cours d’examen, faisait face à un « enlisement » au Parlement.

Le

Corse dans la Constitution: le mot « autonomie » ne sera pas écrit, annonce Gourault
2min

Politique

Référendum sur la fin de vie : « Si le Président est prêt à prendre ses responsabilités, nous l’accompagnerons », assure Patrick Kanner

Alors qu’Emmanuel Macron se dit prêt à recourir au référendum sur la fin de vie, en cas de blocage au Parlement, Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat, salue cette annonce. « C’est le seul moment où je l’ai trouvé courageux, cohérent, en disant qu’il faut sortir une loi sur la fin de vie », affirme l’ancien ministre.

Le