Corse: la garde à vue de l’ex-député Paul Giacobbi prolongée
La garde à vue de l'ancien député DVG de Haute-Corse Paul Giacobbi, qui a lieu dans le cadre d'une enquête sur des soupçons d...

Corse: la garde à vue de l’ex-député Paul Giacobbi prolongée

La garde à vue de l'ancien député DVG de Haute-Corse Paul Giacobbi, qui a lieu dans le cadre d'une enquête sur des soupçons d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La garde à vue de l'ancien député DVG de Haute-Corse Paul Giacobbi, qui a lieu dans le cadre d'une enquête sur des soupçons d'emplois fictifs, a été prolongée mardi, a-t-on appris auprès du procureur de la République à Bastia.

Les cinq autres personnes entendues depuis lundi étaient elles aussi encore en garde à vue mardi, a précisé Nicolas Bessone. Le sénateur PRG Joseph Castelli, qui avait succédé à Paul Giacobbi à la tête du conseil départemental de Haute-Corse, a quant à lui été convoqué en audition libre mardi.

L'enquête, menée par un juge d'instruction du pôle économique et financier du tribunal correctionnel de Bastia, porte sur des soupçons d'emplois fictifs remontant à l'époque où Paul Giacobbi dirigeait l'exécutif corse, entre mars 2010 et décembre 2015, avant que les nationalistes remportent les élections territoriales.

Parmi les autres gardés à vue dans ce dossier figurent l'ancien directeur général des services de la collectivité territoriale, Thierry Gamba-Martini, l'ancien directeur de cabinet de M. Giacobbi, Augustin-Dominique Viola, la nièce de ce dernier et deux autres femmes.

Paul Giacobbi, 60 ans, a déjà été condamné à trois ans de prison ferme, 100.000 euros d'amende, et cinq ans d'inéligibilité en janvier dans une autre affaire, dite des "gîtes ruraux", une condamnation dont il a fait appel.

Le tribunal correctionnel de Bastia l'avait sanctionné pour le détournement de quelque 480.000 euros de fonds publics, au sein du conseil départemental de Haute-Corse qu'il a présidé entre 2007 et 2010. Destinées à financer la construction ou la rénovation de gîtes, ces sommes avaient profité en réalité à une quinzaine de personnes, également condamnées et qui ont aussi fait appel.

Un des principaux soutiens d'Emmanuel Macron sur l'île avant la présidentielle, Paul Giacobbi, député de Haute-Corse depuis 2002, avait renoncé à briguer un nouveau mandat lors des législatives des 11 et 18 juin.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Corse: la garde à vue de l’ex-député Paul Giacobbi prolongée
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le