Corse: pour Ségolène Royal, « le gouvernement a tort »
L'ex-ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a estimé jeudi que sur la question Corse, "le gouvernement a tort", se disant "très...

Corse: pour Ségolène Royal, « le gouvernement a tort »

L'ex-ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a estimé jeudi que sur la question Corse, "le gouvernement a tort", se disant "très...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ex-ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a estimé jeudi que sur la question Corse, "le gouvernement a tort", se disant "très contente" de la victoire des nationalistes lors des élections territoriales de dimanche.

"Je suis très contente de ce résultat parce que je connais très bien ces équipes, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, j'ai énormément travaillé avec eux pendant trois ans, on a fait un boulot extraordinaire", a-t-elle déclaré lors de l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP,

"Je pense que le gouvernement a tort comme son prédécesseur et (...) quand un Premier ministre (Manuel Valls) a condamné l'utilisation de la langue corse à l'Assemblée corse mais moi ça m'avait beaucoup choquée", a-t-elle ajouté.

"Il faut maintenant rapidement que l’exécutif prenne acte du résultat des élections, aide la Corse à se développer, rétablisse un vrai dialogue républicain avec la Corse parce que c'est un territoire qui est difficile à gérer pour plein de raisons", a-t-elle encore plaidé.

Mme Royal qui défend un positionnement "iconoclaste", appelle à ne pas "schématiser" les revendications des nationalistes corses: "ils veulent en effet avoir entre les mains davantage de moyens pour rendre service à la population corse comme tout président de région".

"Qu'on laisse les évolutions sur la langue corse, sur la reconnaissance culturelle. Ils ont raison. En regardant ce qui se passe à l'échelle planétaire, avec la disparition des langues locales qui est un problème, c'est une question de culture de biodiversité culturelle et la revendication sur la langue corse est parfaitement légitime", a-t-elle dit.

Mardi, le gouvernement a fermement rejeté certaines revendications emblématiques des nationalistes corses comme la reconnaissance de la langue corse comme langue officielle de l'île au côté du français, la création d'un statut de résident ou encore l'amnistie des "prisonniers politiques", trois demandes phare formulées dans le sillage du succès électoral de la famille nationaliste dimanche.

Partager cet article

Dans la même thématique

Corse: pour Ségolène Royal, « le gouvernement a tort »
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le