Ménager un « avenir » à la Corse dans le « giron républicain ». C’est la délicate équation posée par Emmanuel Macron ce mardi à Ajaccio lors de l’hommage au préfet Erignac. Pour le président du groupe LREM du Sénat, François Patriat, « des ouvertures sont possibles autour de compétences nouvelles ». « En tout cas, ce que j’ai cru comprendre, c’est qu’en ce qui concerne les prisonniers politiques, le statut de résident ; où l’inscription de la Corse dans la Constitution, il semble que ce ne soit pas le vœu du chef de l’État aujourd’hui ».
François Patriat précise néanmoins que si certaines « avancées » sont possibles « dans le domaine de la décentralisation », il « n’a pas vu l’inscription de la Corse dans la Constitution », tout comme « le statut de résident » et « la co-officialisation de la langue Corse » qui sont selon lui « deux points difficilement négociables ». Car sinon, concernant ce dernier point, cela voudrait dire pour lui « que dans 5 ans, tous les fonctionnaires parleraient corse ».