Les cotes de confiance du couple exécutif ont augmenté (+2 chacune) pour le deuxième mois consécutif, portant Emmanuel Macron à 44% et Édouard Philippe à 42%, selon un sondage Kantar Sofres-OnePoint pour Le Figaro Magazine publié jeudi.
Ils avaient atteint le plus bas de leur cote en novembre, avec respectivement 38% de sondés accordant leur confiance au président de la République et 36% au Premier ministre.
Emmanuel Macron augmente encore son socle chez les "marcheurs" (94%), mais aussi chez les sympathisants socialistes, auprès de qui il gagne 10 points (45%). Le président de la République séduit particulièrement les sondés de 25 à 34 ans, qui le créditent de 14 points (41%) de plus qu'au mois précédent.
Malgré cette remontée, les Français interrogés sont toujours plus nombreux à ne pas faire confiance à l'exécutif (51% pour Emmanuel Macron, 48% pour Édouard Philippe) qu'à la lui accorder. Une tendance qui perdure depuis août.
Le tandem Macron-Philippe fait malgré tout mieux que l'exécutif du quinquennat précédent : au bout de son huitième mois de mandat, seuls 35% des sondés accordaient leur confiance à François Hollande. Un chiffre qui tombe à 32% pour Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre.
Le Premier ministre Edouard Philippe (d) et le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, le 5 janvier 2018 à l'Hôtel Matignon, à Paris
AFP/Archives
Dans ce baromètre, Nicolas Hulot reste la première personne que les Français souhaitent voir "jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir" avec 49%, en hausse de deux points. Il devance Jean-Luc Mélenchon, à 34% (+3) et Laura Flessel à 30% (+3).
Benoît Hamon, à la quatrième place, est la personnalité ayant le plus remonté dans les cotes d'avenir. L'ancien candidat à la présidentielle gagne 4 points (28%) et semble séduire à droite (+7 points chez les sympathisants LR) comme à gauche (+5 points).
Enquête réalisée en face à face auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, interrogées entre le 4 et le 8 janvier, selon la méthode des quotas.
Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.
Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.
Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.
Le Sénat s’apprête à se prononcer sur l’ensemble du projet de loi de finances 2026, une copie largement remaniée par les sénateurs. Une commission mixte paritaire est attendue, pour l’instant, aux 19 et 20 décembre, dont l’issue peine à se dessiner, du fait des divergences entre les deux Chambres.