Cote de popularité: Fillon chute, Hamon grimpe
La cote de popularité de François Fillon s'effondre par rapport au mois de janvier, sous l'effet du scandale d'emplois présumés fictifs...

Cote de popularité: Fillon chute, Hamon grimpe

La cote de popularité de François Fillon s'effondre par rapport au mois de janvier, sous l'effet du scandale d'emplois présumés fictifs...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La cote de popularité de François Fillon s'effondre par rapport au mois de janvier, sous l'effet du scandale d'emplois présumés fictifs attribués à sa famille, tandis que celle de Benoît Hamon grimpe au point de talonner Emmanuel Macron, selon un sondage Ifop-Fiducial publié mercredi.

Seuls 26% des Français gardent une bonne opinion du candidat de la droite à la présidentielle, contre 45% un mois plus tôt, soit une chute de 19 points, selon ce baromètre publié par Paris Match et Sud Radio. Chez les sympathisants Les Républicains, François Fillon conserve 73% de bonnes opinions mais perd 12 points.

Benoît Hamon, le vainqueur de la primaire socialiste élargie, progresse lui de 10 points, à 50% de bonnes opinions. Il talonne à présent le candidat du mouvement En Marche! Emmanuel Macron, dont la cote perd un point à 52%. Jean-Luc Mélenchon en gagne un à 50%.

La cote de la présidente du Front National Marine Le Pen fléchit elle légèrement (31% contre 33% en janvier).

Alain Juppé, le 13 février 2017 à Bordeaux
Alain Juppé, le 13 février 2017 à Bordeaux
AFP

Le maire de Bordeaux Alain Juppé, battu par François Fillon à la primaire de la droite, prend la tête de ce classement avec 58% de bonnes opinions, un niveau inchangé.

Sondage réalisé par téléphone les 10 et 11 février, selon la méthode des quotas, auprès d'un échantillon de 1.007 personnes de 18 ans et plus. Marge d'erreur de 1,4 point à 3,1 points.

Les baromètres sur les cotes de popularité donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Cote de popularité: Fillon chute, Hamon grimpe
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le