Emmanuel Macron, stable en janvier, et Edouard Philippe, en baisse de 2 points, ne parviennent pas à confirmer la tendance positive enregistrée en fin d'année, selon un sondage YouGov diffusé jeudi.
Si la confiance dans le chef de l'Etat se maintient, avec 41% (=) d'opinions favorables sur son action, 45% (-1) des Français sont d'un avis contraire.
Le Premier ministre n'évite pas une baisse, avec 36% de jugements favorables et 45% (+1) des personnes interrogées qui jugent défavorablement son action, selon cette enquête pour Le Huffpost et CNews.
Dans le sillage du couple exécutif, la confiance dans le gouvernement est également en légère baisse (36%, -1) et un tiers seulement (33%, =) des Français considèrent qu'il a une "bonne gestion de l'économie", contre 50% d'un avis contraire. Seuls 12% (-2) pensent que l'économie française est en "bon état", contre 46% (-3) d'une opinion inverse.
Un faible pourcentage des personnes interrogées (17%, -2) considère par ailleurs que le gouvernement "protège les intérêts" des personnes comme elles et sept sur dix (70%, =) expriment l'opinion inverse.
Le Premier ministre Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, le 31 janvier 2018 à Paris
AFP
Une majorité (55%, -2) continue en revanche de penser que le gouvernement est "prêt à prendre des décisions impopulaires si elles sont bonnes pour le pays", contre 30% (+1) d'un avis contraire.
Le chômage et l'emploi sont plus que jamais la première préoccupation des Français (25%, +3), devant l'immigration (15%, =), la protection sociale (15%, =) et l'insécurité (11%, -1). (Une seule réponse possible).
Enquête réalisée en ligne du 24 au 25 janvier auprès de 1.009 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Le groupe LR n’anticipe pas de grands changements à l’issue du scrutin sénatorial dimanche. « J’attends que la majorité sénatoriale soit confortée », affirme Bruno Retailleau, président du groupe LR. « Nos divisions sont souvent délétères. C’est souvent ce qui nous fait perdre quelques sièges », met en garde le sénateur, qui doit faire face aussi à « l’émergence d’Horizons ».
Le Conseil d’État a rejeté ce 21 septembre la requête du Rassemblement national qui portait sur une circulaire émise par le ministère de l’Intérieur, dans le cadre des élections sénatoriales. Le parti contestait la présence de ses candidats dans le bloc de clivage « extrême-droite » utilisé par l’administration.
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