Par Public Sénat
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La décision vient de tomber. Depuis ce week-end, l’exécutif laissait planer le doute sur une prise de parole du président de la République dans les jours à venir, mais Emmanuel Macron s’exprimera finalement ce mercredi, à 20 heures. La situation sanitaire se dégrade sur le territoire, plus de 5000 patients sont désormais en réanimation, plaçant les hôpitaux dans des conditions de surcharge. Près de neuf lits sur dix sont actuellement occupés dans les services de réanimation, a indiqué le ministère de la Santé, bien que la montée en charge des capacités se poursuive. Face à l’évolution de la situation, le chef de l’Etat devrait donc annoncer de nouvelles mesures restrictives pour faire face à la poussée de l’épidémie.
Un conseil de défense a débuté ce mercredi, à 9 heures, pour envisager les différentes possibilités qui s’offrent à l’exécutif. Dans les tuyaux, plusieurs scénarii : la fermeture des écoles, l’extension des mesures restrictives en vigueur dans d’autres départements, ou encore la mise en place d’un confinement plus strict. Si la fermeture des établissements scolaires est réclamée par de nombreux élus, dont la maire de Paris Anne Hidalgo, Emmanuel Macron et Jean-Michel Blanquer ne souhaitent opter pour cette solution qu’en dernier recours. Plus que jamais, l’exécutif met l’accent sur l’accélération de la campagne de vaccination, présentée comme la meilleure voie pour sortir de cette crise sanitaire, alors que quelques 8,2 millions de premières doses et 2,8 millions de secondes doses ont été injectées en France jusqu’à présent.
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Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.
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