Covid-19 : « Il n’y a pas de vacances pour le virus, donc il n’y a pas de vacances pour le confinement » prévient Olivier Véran
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, insiste sur la nécessité de continuer le confinement, y compris pendant la période de vacances scolaires qui commence. « Toutes les 10 minutes de confinement, nous sauvons une vie dans notre pays » a lancé le ministre devant le Sénat.

Covid-19 : « Il n’y a pas de vacances pour le virus, donc il n’y a pas de vacances pour le confinement » prévient Olivier Véran

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, insiste sur la nécessité de continuer le confinement, y compris pendant la période de vacances scolaires qui commence. « Toutes les 10 minutes de confinement, nous sauvons une vie dans notre pays » a lancé le ministre devant le Sénat.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Interrogé lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, ce mercredi 1er avril, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a appelé les Français à bien respecter le confinement, malgré les vacances scolaires qui commencent vendredi soir dans certaines zones, notamment à Paris.

« Il n’y a pas de vacances pour le virus, donc il n’y a pas de vacances pour le confinement » a prévenu Olivier Véran, en réponse à une question de la sénatrice LR Catherine Deroche. Il ajoute :

Nous voulons être extrêmement clairs : ce n’est pas parce qu’il y a des vacances que, tout d’un coup, les Français peuvent quitter leur lieu de confinement pour aller vers d’autres lieux.

« Je comprends les difficultés que cela représente d’être confiné depuis plusieurs semaines, mais il en va de la vie des Français et de leur santé » affirme le ministre de la Santé, qui souligne que selon une étude anglaise, « toutes les 10 minutes de confinement, nous sauvons une vie dans notre pays ».

« Nous sommes à fond sur les études »

Interrogé aussi sur les tests rapides pour le Covid-19 que propose une entreprise bretonne, « ils font l’objet d’une commande publique pour 500.000 euros de tests » affirme-t-il. Ils ne devraient pas arriver avant « fin avril ».

Au sujet des études cliniques, Olivier Véran explique que trois études sont en cours sur différents médicaments, dont « une étude à Angers qui teste l'hydroxychloroquine » et « une à Montpellier (…) qui teste la bithérapie hydroxychloroquine et azithromycine, dans les formes légères, peu symptomatiques ». Le ministre l’assure : « Nous sommes à fond sur les études ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Covid-19 : « Il n’y a pas de vacances pour le virus, donc il n’y a pas de vacances pour le confinement » prévient Olivier Véran
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le