Une annonce qui bouscule le calendrier parlementaire puisque ces deux journées devaient au départ être consacrées à un débat tout aussi attendu sur la politique migratoire.
En application de l’article 50-1 de la Constitution, la présentation de la stratégie gouvernementale sera suivie d’un débat, mais ne devrait pas déboucher sur un vote des députés.
La « transparence » en vue de cette campagne vaccinale devant démarrer en janvier est un « impératif », avait déclaré jeudi dernier le Premier Jean Castex, avant qu’Emmanuel Macron assure dans la foulée que le gouvernement dirait « de manière très claire ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas » sur les vaccins.
Avec cette annonce, une chose est donc certaine : face aux inquiétudes grandissantes des parlementaires sur la gestion de l’épidémie, et en particulier des sénateurs dont les présidents de groupes ont été reçus la semaine dernière à l’Elysée, le gouvernement a donc décidé de passer la vitesse supérieure pour montrer sa réactivité dans la lutte contre le Covid-19 en associant le Parlement.