Covid-19 : « Le confinement est une décision ultime, de dernier recours », réaffirme Aurore Bergé

Covid-19 : « Le confinement est une décision ultime, de dernier recours », réaffirme Aurore Bergé

Invitée de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », la députée LREM des Yvelines a défendu les arbitrages de l’exécutif pour tenter de « freiner » la propagation du covid-19.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a prévenu : la France pourrait être amenée à prendre des mesures plus restrictives dans les jours ou semaines à venir face à l’épidémie de covid-19. Comme un nouveau confinement ? « Les décisions prises qui permettent de freiner la propagation du virus sont celles qui sont pertinentes d’un point de vue sanitaire et acceptables au regard des restrictions que les Français acceptent de respecter depuis déjà un an », a résumé dans la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », Aurore Bergé ce lundi 29 mars. La présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale a également indiqué que les Français allaient devoir rester dans leurs départements pendant les vacances de Pâques.

« Si on arrive à un point de risque qui est trop important, on a toujours dit que le confinement c’était une décision ultime, la décision de dernier recours », a-t-elle ajouté en rappelant que cette décision serait « fonction du taux d’occupation des lits en réanimation, du taux d’incidence » du virus dans la population. Les plus hauts responsables médicaux de l’AP-HP ont alerté dimanche sur le risque grandissant de « débordement » des hôpitaux parisiens, où les médecins se préparent avec une certaine « colère » à « faire le tri » entre les patients. Ils accusent notamment le gouvernement de se « déresponsabiliser ».

Ce que la députée réfute, défendant la nécessité d’ « arbitrer » entre « l’urgence sanitaire, la santé des Français, et les autres urgences tout aussi importantes dans nos vies », les aspects « psychologiques », économiques, sociaux. Surtout « qu’imposer des restrictions sur les libertés, ça ne peut pas s’exercer à la légère, ce d’autant plus quand on vit ce régime de restrictions depuis un an ». Pour elle, « en fonction de là où on parle », selon que l’on est soignant ou non soignant lassé des restrictions, « l’appréciation de la situation est extrêmement différente ».

Quant à la situation inquiétante au sein des écoles, elle s’est dite « persuadée qu’elles doivent rester ouvertes aussi longtemps que c’est possible de le faire », et a mis en doute l’efficacité d’une fermeture alors que « les scientifiques disent que le virus se propage dans les réunions familiales, dans l’environnement social » des gens, tandis que c’est à l’école qu’il y a « le moins de brassage » avec un protocole sanitaire strict.

Dans la même thématique

FRA – FRANCOIS BAYROU – PALAIS ELYSEE
7min

Politique

Dans le camp présidentiel, François Bayrou n’aura pas que des amis

Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.

Le

the republicans received at the elysee
4min

Politique

Bayrou à Matignon : la droite attend le projet du Premier ministre pour savoir « s’il est l’homme de la situation »

Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Le

Covid-19 : « Le confinement est une décision ultime, de dernier recours », réaffirme Aurore Bergé
6min

Politique

François Bayrou à Matignon : « Il ne semble pas disposé à être un Premier ministre collaborateur »

Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.

Le