Adrien Quatennens était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mardi 6 octobre. Le coordinateur de La France Insoumise regrette une forme d’improvisation de la part du gouvernement en ce qui concerne les mesures sanitaires. Cela conduit selon lui à ce que les Français, malgré leur discipline, consentent moins aux consignes données. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Covid-19 : « Le gouvernement n’a pas tiré les enseignements de la première vague » affirme Adrien Quatennens
Adrien Quatennens était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mardi 6 octobre. Le coordinateur de La France Insoumise regrette une forme d’improvisation de la part du gouvernement en ce qui concerne les mesures sanitaires. Cela conduit selon lui à ce que les Français, malgré leur discipline, consentent moins aux consignes données. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Par Noémie Metton
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Mesures sanitaires : « On a le sentiment quand on regarde ce qui est fait par le gouvernement d'un pilotage au jour le jour, d'une forme d'improvisation, qui de mon point de vue, met en difficulté l'essentiel : le consentement aux consignes données » « Je redemande au gouvernement de procéder à la gratuité du masque et j'observe maintenant qu'à l'hôpital public on a un problème avec les gants, donc le gouvernement n'a pas tiré les enseignements de la première vague »
Plan de relance : « Il y a un lien entre des situations sociales terribles qu'on a pu voir et la circulation de l'épidémie, c'est très clair. Je m'inquiète que dans le plan de relance du gouvernement il y ait si peu pour soutenir les plus précaires » « Faire pleuvoir des milliards sans contrepartie, sans vision stratégique, sans planification ne crée pas de l'activité [...] Nous voyons par ailleurs des profiteurs de crise : c'est le cas des Bridgestone, des Auchan, des Cargill» « Avant même cette crise sanitaire les dettes des États étaient déjà impayables [...] Il y a une solution tranquille pour solder ce problème : que la BCE rachète directement aux États les titres de dettes et les classe dans la dette perpétuelle »
Plans de licenciement : « Il faut nommer les choses simplement :à Bridgestone nous avons à faire à une délocalisation intra-européenne avec les aides et la bénédiction de l'Union européenne et de l'État français » « J'en ai marre de voir l'État complice ou à minimum organiser son impuissance [...] face à des groupes qui franchement ne méritent pas autre chose que d'être mis au diapason par l'État français »
Régionales : « LFI a voté pour un texte qui propose de s'adresser à toutes les formations politiques en rupture claire avec la politique de M. Macron. Nous avons adressé un courrier à l'ensemble des formations de gauche en dehors du parti socialiste ».
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.
D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.
A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.
Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.