Covid-19 : Patrick Kanner appelle à la fermeture des établissements scolaires de Dunkerque
Le sénateur socialiste du Nord, président du groupe socialiste, écologiste et républicain au Sénat, Patrick Kanner, a appuyé dans Audition publique ce 15 février 2021 la demande du maire de Dunkerque d’avancer la fermeture des établissements scolaires, face à l’avancée du covid-19.

Covid-19 : Patrick Kanner appelle à la fermeture des établissements scolaires de Dunkerque

Le sénateur socialiste du Nord, président du groupe socialiste, écologiste et républicain au Sénat, Patrick Kanner, a appuyé dans Audition publique ce 15 février 2021 la demande du maire de Dunkerque d’avancer la fermeture des établissements scolaires, face à l’avancée du covid-19.
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Situation critique dans le département du Nord et notamment à Dunkerque. Près de huit cas positifs sur dix au coronavirus mettent en évidence la présence du variant britannique. Le taux d’incidence dans la communauté urbaine de Dunkerque atteint le double de la moyenne nationale. Les élus du territoire – le maire de Dunkerque Patrice Vergriete (gauche) en tête – avaient demandé au préfet de fermer collèges et lycées une semaine avant les vacances du 20 février, et d’assouplir la scolarisation pour les écoliers. L’Etat a fermé la porte. Patrick Kanner, président du groupe socialiste, écologiste et républicain du Sénat, a apporté son soutien au maire de la ville. Il était l’invité d’Audition publique, ce 15 février 2021, sur Public Sénat, LCP-AN, en partenariat avec Le Figaro.

« Je pense qu’il faut être à l’écoute de ce que demande le maire de Dunkerque », a réagi le sénateur du Nord. Le parlementaire, qui s’est entretenu avec l’élu local juste avant l’émission, témoigne de l’état d’esprit de Patrice Vergriete. « Il est très en colère par rapport aux décisions uniformes du gouvernement ». Le sénateur estime que la situation actuelle nécessite de prendre des « mesures exceptionnelles », « nouvelles » voire « adaptées », et non une « réponse figée ». « Manifestement, la différenciation s’arrête aux portes de Dunkerque », s’exclame le sénateur. « Quand on a été amené à faire du couvre-feu différencié d’un territoire à un autre, on l’avait fait. »

Pour le sénateur, il faut pouvoir prendre des décisions différentes d’un point à l’autre du pays, « sur la base de l’encouragement des maires ». Partisan d’un nouveau confinement national fin janvier, le président du groupe socialiste penche plutôt aujourd’hui pour des restrictions locales adaptées, « là où c’est nécessaire ». « Pour une fois, ne soyons pas en retard sur les évènements », a-t-il imploré.

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