Crise du bac : « Je pense qu’il faut qu’il y ait des sanctions », estime Jacqueline Gourault
Invitée de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales a réagi au mouvement de grève chez les correcteurs du Bac. Elle condamne fermement ce mouvement et espère des sanctions.

Crise du bac : « Je pense qu’il faut qu’il y ait des sanctions », estime Jacqueline Gourault

Invitée de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales a réagi au mouvement de grève chez les correcteurs du Bac. Elle condamne fermement ce mouvement et espère des sanctions.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Un mouvement de grève chez les correcteurs du bac, qui protestent contre la réforme du bac, a perturbé le fonctionnement des jurys. Dans certains cas les notes ont été remplacées par la moyenne de l’année. Un mouvement relativement restreint selon le ministère qui indique que seul 1 % des bacheliers seraient touchés. Comme le président de la République, Jacqueline Gourault estime que ce mouvement est pareil à « une prise d’otage ». Une accusation forte que la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales assume pleinement. Elle appelle à des sanctions pour les correcteurs grévistes.    

« Moi, je ne comprends pas quand on est professeur qu’on puisse faire ça, c’est comme si un médecin refusait de soigner un malade, c’est exactement la même chose »

« C’est vraiment une prise otage. J’ai été prof pendant 25 ans, en terminale (…) J’ai corrigé des copies de bac, il ne me serait jamais venu à l’idée de ne pas corriger une copie pour prouver ou démontrer mon mécontentement. Le baccalauréat en France c’est quelque chose de très important », s’indigne Jacqueline Gourault. Et de prendre l’exemple de sa petite fille qui a passé le bac cette année. Elle était « angoissée, inquiétée » à l’idée que ses copies ne soient pas corrigées, relate la ministre.   

« Moi, je ne comprends pas quand on est professeur qu’on puisse faire ça, c’est comme si un médecin refusait de soigner un malade, c’est exactement la même chose. Moi, je pense qu’il faut qu’il y ait des sanctions », renchérit la ministre. Jacqueline Gourault balaye les critiques visant Jean-Michel Blanquer. La réforme du bac a fait l’objet de nombreuses critiques, tant sur la forme – manque de concertation – que sur le fond – la réforme va creuser les inégalités, selon ses détracteurs. « L’enseignement c’est du régalien au sens pur du terme. Il est évident que c’est une faute pour moi ! », insiste Jacqueline Gourault.

Partager cet article

Dans la même thématique

8min

Politique

Budget 2026 : une loi spéciale pour sortir de l’impasse ? « Une solution qui permet uniquement de retarder le problème »

La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
4min

Politique

Sondage : Jordan Bardella remporterait la présidentielle 2027 quel que soit son adversaire

À dix-huit mois de l’élection présidentielle, Jordan Bardella consolide son statut de personnalité politique préférée des Français et domine largement les intentions de vote pour la présidentielle de 2027. Selon le dernier baromètre Odoxa, il l’emporterait aujourd’hui face à tous ses adversaires potentiels, confirmant une dynamique qui rebat les cartes du paysage politique.

Le