Crise migratoire: pour Castaner, la France et l’Europe n’ont « pas été à la hauteur »
Christophe Castaner a estimé dimanche que "sur la crise migratoire", l'Europe et la France n'avaient "pas été à la hauteur", et a...

Crise migratoire: pour Castaner, la France et l’Europe n’ont « pas été à la hauteur »

Christophe Castaner a estimé dimanche que "sur la crise migratoire", l'Europe et la France n'avaient "pas été à la hauteur", et a...
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Christophe Castaner a estimé dimanche que "sur la crise migratoire", l'Europe et la France n'avaient "pas été à la hauteur", et a appelé à la création d'une "agence européenne de gestion de la question des migrations".

"Sur la crise migratoire, l'Europe n'a pas été à la hauteur, la France n'a pas été non plus à la hauteur, et donc c'est à l'échelle de l'Europe que nous devons traiter ça", a expliqué le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, lors du Grand rendez-vous sur Europe 1 et CNews.

"Comme patron de La République en marche, je ferai une proposition pour les élections européennes, celle d'avoir une agence européenne de gestion de la question des migrations, à la fois pour sécuriser nos frontières mais aussi pour accompagner les intégrations partout où c'est nécessaire", a-t-il ajouté.

Interrogé sur le nouveau gouvernement italien, dominé par l'alliance des populistes et de l'extrême droite, M. Castaner a indiqué que "si l'Italie aujourd'hui a un gouvernement populiste à sa tête, c'est aussi parce que l'Europe a, a minima, fauté, et qu'elle n'a pas été à la hauteur de ce que le peuple italien devait attendre d'elle, en particulier sur les migrants".

"Je pense que l'Europe est coupable, je pense souvent qu'on prête à l'Europe nos propres fautes à nous dans les gouvernements nationaux, et c'est un gentil bouc émissaire; là, non", a-t-il ajouté.

Le numéro un de LREM a encore fait valoir "qu'il est important aussi qu'il y ait une solidarité organisée au sein de l'Europe pour que on ne soit pas dans une approche quantitative en disant : +ce sera 10.000, 15.000, 20.000 réfugiés que nous allons accueillir+ - je fais la différence entre les réfugiés et les migrants -".

"Qu'on se donne les moyens de cette intégration, de cet accueil, et que l'Europe assume sa part de responsabilité", a-t-il exhorté.

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