Le rapport du sénateur LR Bruno Belin, en vue de l’examen de la mission sécurité du budget 2025, pointe l’impact financier des JO de Paris 2024 et de la crise en Nouvelle-Calédonie sur les finances de la gendarmerie et de la police. Conséquence : la police a renoncé à remplacer plus de 2.000 voitures et la gendarmerie n’a pas payé ses loyers à de nombreuses communes. Les budgets de la police et de la gendarmerie sont en revanche en hausse en 2025.
Crise sanitaire : « Plus de vaccins, moins de baratin », réclame Damien Abad
Par Public Sénat
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« Le message des Républicains est clair : Il faut vacciner davantage et sortir de cette ambiance à discourir », exhorte Damien Abad, invité sur le plateau de Bonjour chez vous, ce mercredi. Tandis qu’un débat sur la gestion de la crise sanitaire doit avoir lieu à l’Assemblée nationale, ce mercredi, le président du groupe Les Républicains réclame « plus de vaccins et moins de baratin ». « Ce débat a peu d’utilité », désamorce-t-il. « C’est un faux dialogue, comme depuis le début de la crise sanitaire. Il n’y a aucune concertation. Nous voulons un suivi régulier de la crise sanitaire, et pas un débat sans grand intérêt qui ne vise qu’à colmater les brèches. »
Revenant sur la campagne de vaccination menée sur le territoire, le député LR estime que la France a pris un retard considérable. « Il faut appuyer sur la pédale d’accélérateur, parce que la vaccination est la seule porte de sortie pour retrouver une vie normale », appelant le gouvernement à stopper les « déclarations contradictoires », comme le « psychodrame AstraZeneca ». Pour Damien Abad, la stratégie doit désormais basculer vers la vaccination de masse pour atteindre l’objectif des 30 millions de personnes vaccinées. Il regrette par ailleurs la mauvaise gestion gouvernementale de la campagne de vaccination, entraînant la « perte de doses » de vaccin. « On perd des doses parce que des consignes contradictoires sont données, et on ne peut pas accepter ce gâchis alors même que nous rencontrons une pénurie de doses », argumente-t-il, dénonçant une « bureaucratisation et une technocratisation absolue » dans les décisions prises par le gouvernement, alors même « que le virus avance aujourd’hui plus vite que la vaccination ».
« Une dette ça se rembourse, il ne faut pas tromper les Français »
Pour Damien Abad, le confinement à venir d’autres territoires est quasiment inéluctable. « On voit bien que le virus circule activement, et que personne n’y échappe ». Il recommande donc aux Français d’agir « en responsabilité », et de respecter les mesures restrictives mises en place, dans l’espoir de freiner l’avancée de l’épidémie. Interrogé sur la question de la dette covid, le chef de file des députés Républicains se montre implacable : « Une dette, ça se rembourse », assure-t-il. « Il ne faut pas tromper les Français, car une dette qu’on ne rembourserait pas est un fardeau qui pèse sur les générations actuelles et futures. Le changement c’est que la dette covid n’est pas la même que d’autres car le remboursement sera forcément long. On peut la cantonner mais ça ne change pas le fond du problème, la réalité c’est la question du remboursement : Il faut se mettre d’accord là-dessus », conclut Damien Abad.