Crise Ukrainienne : « Les sanctions contre la Russie seront immédiates, lourdes et efficaces », assure Bruno Le Maire

Crise Ukrainienne : « Les sanctions contre la Russie seront immédiates, lourdes et efficaces », assure Bruno Le Maire

Auditionné au Sénat sur la présidence française de l’Union européenne, le ministre de l’Economie s’est montré rassurant sur l’impact de la crise ukrainienne sur l’économique française et assure que la France ne laissera pas le président Poutine, « violer le droit international sans réaction forte ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Les sanctions contre la Russie seront immédiates, lourdes et efficaces. Nous ne laisserons pas le président Poutine violer le droit international sans réaction forte ». Devant le Sénat qui l’auditionnait sur la présidence française de l’Union européenne, Bruno Le Maire a d’abord détaillé les sanctions économiques « pour riposter à la décision russe de l’escalade dans le conflit ukrainien ».

Pour empêcher la Russie de se financer sur le marché européen, ces sanctions porteront sur le secteur financier comme notamment le gel des avoirs de certaines banques publiques russes.

Les Français et les entreprises françaises n’ont pas à s’inquiéter des éventuelles représailles du Kremlin. « Les conséquences de cette crise en Ukraine seront contenues. D’abord, parce que l’économie française est peu exposée à la Russie. La France exporte moins de 7 milliards d’euros par an vers la Russie, c’est à peine plus d’1 % des exportations françaises. Et nous importons moins de 10 milliards d’euros par an de Russie, soit moins de 2 % par an », a-t-il rappelé.

Les entreprises françaises, TPE et PME, qui pourraient être indirectement impactées, bénéficieront « de mesures de soutien ».

Enfin, « nous maintiendrons le gel des prix du gaz pour les particuliers en toutes circonstances », a-t-il conclu.

Dans la même thématique

Gabriel Attal et Emmanuel Macron
6min

Politique

Nouveau gouvernement : le bloc central s’ouvre doucement à la gauche… mais reste méfiant

Les responsables du bloc central, dont Gabriel Attal et François Bayrou, réunis à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, préparent l’après Barnier. « Le bloc central se serre les coudes et essaie de s’élargir », résume un participant. Alors que le PS montre une ouverture, l’ex-majorité présidentielle reste prudente, au point de craindre « une fausse main tendue » des socialistes.

Le

FRA : Matignon : Gilets Jaunes : consultations des partis politiques : LR
6min

Politique

Nouveau gouvernement : une coalition LR/PS est-elle possible ?

Alors que les tractations pour rechercher l’équilibre du futur gouvernement sont parties pour durer, les prémices d’une division sur l’opportunité de gouverner avec la gauche, apparaissent au sein de LR. Les dirigeants sont reçus à l’Elysée ce vendredi à 20 heures. On vous dévoile les trois priorités sur lesquelles vont insister les ténors du parti.

Le