Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand (LREM), a fait part lundi de la "solidarité" de la représentation nationale, après les inondations dans l'Aude, mais le patron des députés LFI, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un manque d'anticipation.
"J'adresse en notre nom un message de solidarité aux victimes et à leurs proches", a déclaré depuis le perchoir M. Ferrand à l'ouverture des débats sur le projet de budget 2019. Au moins treize personnes ont perdu la vie dans ces inondations.
Soulignant la "vive émotion de la représentation nationale", l'élu du Finistère a aussi salué la "mobilisation des services de l’État et des municipalités sur le terrain ainsi que le travail exemplaire des forces de sécurité et de secours".
De son côté, M. Mélenchon avait adressé auparavant, lors d'une conférence de presse, "un salut fraternel et cordial" à "ceux qui sont dans la peine, dans le deuil, (et) à tous ceux qui contribuent à les secourir". "J'appelle mes amis Insoumis de la région à se retrouver sur place" pour "un coup de main matériel et affectueux", avait ajouté l'élu des Bouches-du-Rhône.
Jean-Luc Mélenchon, le 12 septembre à l'Assemblée nationale
AFP/Archives
"Le pays est en train de payer naturellement la conséquence de ceux qui n'ont rien prévu, ni en matière de dérèglement climatique, ni en matière de mal occupation des sols, et de mauvaise utilisation des cultures", avait-il pointé.
"Un jour ou l'autre, on finira par avoir besoin d'un véritable gouvernement de salut public écologique, capable de commencer à prendre des dispositions anticipant des situations de ce type, et prévoyant de les éviter", a conclu le leader LFI, alors que ces inondations ont repoussé l'annonce du remaniement.
"Nouveau report ! Ce n'est plus un remaniement ministériel, c'est un écroulement: celui de l'autorité du Président", a commenté M. Mélenchon sur Twitter.
Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».
Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.
A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.
Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.
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94ème Congrès des Départements de France - Table ronde : le département, aménageur du territoire
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