Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand (LREM), a fait part lundi de la "solidarité" de la représentation nationale, après les inondations dans l'Aude, mais le patron des députés LFI, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un manque d'anticipation.
"J'adresse en notre nom un message de solidarité aux victimes et à leurs proches", a déclaré depuis le perchoir M. Ferrand à l'ouverture des débats sur le projet de budget 2019. Au moins treize personnes ont perdu la vie dans ces inondations.
Soulignant la "vive émotion de la représentation nationale", l'élu du Finistère a aussi salué la "mobilisation des services de l’État et des municipalités sur le terrain ainsi que le travail exemplaire des forces de sécurité et de secours".
De son côté, M. Mélenchon avait adressé auparavant, lors d'une conférence de presse, "un salut fraternel et cordial" à "ceux qui sont dans la peine, dans le deuil, (et) à tous ceux qui contribuent à les secourir". "J'appelle mes amis Insoumis de la région à se retrouver sur place" pour "un coup de main matériel et affectueux", avait ajouté l'élu des Bouches-du-Rhône.
Jean-Luc Mélenchon, le 12 septembre à l'Assemblée nationale
AFP/Archives
"Le pays est en train de payer naturellement la conséquence de ceux qui n'ont rien prévu, ni en matière de dérèglement climatique, ni en matière de mal occupation des sols, et de mauvaise utilisation des cultures", avait-il pointé.
"Un jour ou l'autre, on finira par avoir besoin d'un véritable gouvernement de salut public écologique, capable de commencer à prendre des dispositions anticipant des situations de ce type, et prévoyant de les éviter", a conclu le leader LFI, alors que ces inondations ont repoussé l'annonce du remaniement.
"Nouveau report ! Ce n'est plus un remaniement ministériel, c'est un écroulement: celui de l'autorité du Président", a commenté M. Mélenchon sur Twitter.
Le 18 décembre, lors du Conseil européen à Bruxelles, les 27 devraient donner leur feu vert à l’accord commercial avec les pays du Mercosur. Prise en étau entre les droits de douanes américains et la Chine, l’Union européenne cherche de nouveaux débouchés pour son industrie et son agriculture. Mais certains pays, comme la France, craignent un dumping sur les prix et les normes environnementales. Alors l’accord avec le Mercosur est-il un bon deal pour l’UE ? « Ici l’Europe » ouvre le débat, avec les eurodéputés Saskia Bricmont (Les Verts/ALE, Belgique) et Charles Goerens (Renew, Luxembourg).
Le surpoids semble être la nouvelle épidémie du XXIè siècle. En France, près de la moitié de la population est concernée, constituant un véritable enjeu de santé publique. De quoi alerter le législateur qui entend renforcer les mesures de prévention et d’accompagnement sur le sujet. Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Brigitte Devésa et le nutritionniste créateur du nutri-score Serge Hercberg pour en débattre dans l’émission Et la santé ça va ?.
Dans la nuit de vendredi à samedi, le Sénat a adopté les crédits de la mission agriculture du budget 2026. En prenant en compte les crédits européens, les dépenses fiscales et sociales, l’enveloppe allouée à l’agriculture s’élève à 25 milliards. Toutefois les crédits sont en baisse par rapport au dernier exercice effectivement exécuté en 2024. A gauche, les sénateurs ont dénoncé les fortes coupes dans la transition écologique.
Alors que le Sénat examine les crédits de la mission agriculture du budget 2026, la ministre, Annie Genevard a assuré que l’Etat serait aux côtés des éleveurs de bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a réaffirmé la politique d’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés et d’une vaccination élargie.