Damien Abad était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mercredi 15 juillet. Concernant l’annonce du président sur l’obligation du port du masque dans les lieux publics clos à partir du 1er août, Damien Abad a expliqué ne pas comprendre ce délai de quinze jours. Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale est largement revenu sur l’allocution d’Emmanuel Macron du 14 juillet. Il a dénoncé un flou sur les réformes à venir et s’est dit globalement déçu de ce discours.. Il était au micro Oriane Mancini.
Damien Abad : « Je souhaite que le port du masque soit appliqué dès lundi »
Damien Abad était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mercredi 15 juillet. Concernant l’annonce du président sur l’obligation du port du masque dans les lieux publics clos à partir du 1er août, Damien Abad a expliqué ne pas comprendre ce délai de quinze jours. Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale est largement revenu sur l’allocution d’Emmanuel Macron du 14 juillet. Il a dénoncé un flou sur les réformes à venir et s’est dit globalement déçu de ce discours.. Il était au micro Oriane Mancini.
Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé le port du masque obligatoire dans les lieux clos au 1er août, Damien Abad ne comprend pas ce délai : « Moi je souhaite que le port du masque soit appliqué dès lundi [...] Je ne comprends pas pourquoi il nous faut 15 jours pour rendre le port du masque obligatoire dans les lieux publics clos ». Le président du groupe LR à l’Assemblée, dénonce les changements de pied sur cette question : « Au mois de mars, le ministre de la Santé nous expliquait que le masque était inutile. Aujourd’hui le Président de la République nous dit que ce sera un pilier de sa politique de reconquête sanitaire. Alors faisons-le tout de suite »
À propos de l’interview d'Emmanuel Macron, Damien Abad dénonce le manque de perspectives données au pays : « Il y a surtout un brouillard épais sur la vision du président de la République sur les prochains mois et les réformes à faire pour transformer le pays » « J'attendais une interview plus incisive, un président de la République plus offensif, plus déterminé, plus audacieux aussi sur un certain nombre de réformes. On a été globalement déçus » « Il y a un point sur lequel je suis d'accord avec lui, c'est quand il dit "ce n'est pas un gouvernement de droite". Le Premier ministre peut-être mais le gouvernement non » « Ce qui m'a frappé hier c'est l'éloignement par rapport au réel du président de la République. Il a oublié totalement la question de l'autorité de l'État, du régalien, de l'État nation. Cela été je crois un grand manque hier »
Sur le gouvernement Castex, Damien Abad est déçu « qu'on n'ait pas nommé la ministre en charge des personnes handicapées, elle est secrétaire d'État. Ce sujet est relégué en second, je pense que c'est une erreur et une faute politique majeure »
Concernant la réforme des retraites qui devrait être sur la table dès cet été, il estime que : « C'est d'autant plus risqué que le président de la République et le Premier ministre n'ont pas la majorité pour faire cette réforme. La majorité des députés LREM n'en veulent pas »
Alors que Jean Castex va prononcer son discours de politique générale aujourd’hui à l’Assemblée et demain au Sénat, Damien Abad se montre critique : « Cette déclaration va être dans un cadre très contraint avec un président de la République qui a dit "pas de nouveau cap", une majorité qui reste de gauche et un gouvernement fait de bric et de broc » « Je ne me contenterai pas de critiques [...] Cet après-midi je vais présenter ce que serait la feuille de route des Républicains et de la droite sur les prochains mois » « Pour nous le vote est très clair : nous ne pouvons pas donner la confiance donc on votera contre »
À voir ou à revoir, l'entretien dans son intégralité
Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.
Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.
Alors que se tiendra demain le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, la poursuite de la procédure législative semble incertaine. L’option du dernier mot, que le gouvernement pourrait choisir d’accorder aux députés, ne fait pas l’unanimité au sein des constitutionnalistes.
Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.