Le Front national de Marine Le Pen a accentué dimanche une nouvelle fois son enracinement dans les Hauts-de-France, au second tour de la présidentielle, s'imposant dans l'Aisne et le Pas-de-Calais, malgré la montée en puissance d'Emmanuel Macron d'un tour de scrutin à l'autre.
Dans l'ensemble de la région, le candidat centriste s'impose avec 53% des voix (52,94% très précisément) contre 47% à son adversaire d'extrême droite. C'est 12,5 points de moins que sa moyenne nationale pour M. Macron, et 12,5 points de plus pour Mme Le Pen, qui progresse encore par rapport au deuxième tour des régionales de décembre 2015 (43%).
Dans des proportions très voisines de la moyenne nationale, beaucoup d'électeurs se sont réfugiés dans l'abstention (25%), ou dans un vote blanc ou nul (autour de 11%).
Le chef de file d'En marche!, bénéficiant là comme ailleurs dans le pays d'un fort mouvement anti-FN des électeurs de Jean-Luc Mélenchon ou François Fillon, principalement, l'emporte nettement dans le Nord (56,90%), département le plus peuplé de France avec 2,5 millions d'habitants, dans la Somme (54,2%) et l'Oise (53,3%).
Marine Le Pen gagne dans l'Aisne, en proie à la désertification, avec 52,9%, et le Pas-de-Calais (52,05%) où se trouve son fief d'Hénin-Beaumont. C'est dans ces deux départements qu'elle obtient ses meilleurs scores de tout le pays.
Marine Le Pen, la candidate FN à l'élection présidentielle sur le marché de Bethune, le 24 avril 2017
AFP
Au premier tour, Marine Le Pen avait réalisé le grand chelem, arrivant en tête dans les cinq départements de la région présidée par Xavier Bertrand (Les Républicains), avec une moyenne régionale de 27,8%.
D'un tour à l'autre, elle gagne 265.000 voix. Emmanuel Macron, lui, en obtient quelque 885.000 de plus que le 23 avril, où il était arrivé deuxième (20,72%).
Le candidat centriste écrase son adversaire dans les grandes villes: Amiens, sa ville natale (72%), Lille (78%) où Jean-Luc Mélenchon était arrivé en tête au premier tour, ou encore Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais (65%). "Les Lillois aiment la fraternité", a commenté Martine Aubry, maire de la capitale des Flandres et opposante à M. Macron, qui a adressé ses "félicitations au nouveau Président" dans un tweet lapidaire.
M. Macron surclasse aussi Marine Le Pen dans une cité populaire comme Roubaix (74,6%).
Mais Marine Le Pen lui tient la dragée haute dans des villes moyennes comme Saint-Quentin (Aisne, 43%), la ville de M. Bertrand, ou Cambrai, tenue par un maire de Debout la France (46%).
Marine Le Pen visite le marché de Rouvroy près d'Hénin-Beaumont, dans le nord, le 24 avril 2017
AFP
Surtout, la candidate frontiste "cartonne" dans l'ancien bassin minier et ses environs, minés par la désindustrialisation, la pauvreté, le déclassement: 64,6% à Auchel, une ville de 11.000 habitants, 59,5% à Bully-les-mines où M. Macron s'était rendu dans l'entre-deux tours, 57,5% à Denain, ancien cité sidérurgique.
A Hénin-Beaumont, municipalité frontiste où elle a voté dimanche, la présidente sortante du FN obtient 61,5% des suffrages, ce qui la place dans une situation idéale pour y conquérir un siège de députée, manqué d'un cheveu en 2012. Au premier tour de la présidentielle de 2012, elle avait fait 35,48% dans cette ville.
"Il a été difficile de mobiliser les gens pour Emmanuel Macron, qui ne colle pas à la population du bassin minier", a commenté l'adversaire écologiste de M. Briois à Hénin, Marine Tondelier.
Dans l'autre commune frontiste de la région, Villers-Cotterêts (Aisne), Marine Le Pen est devancée de 12 voix par M. Macron, qui y avait fait étape pendant sa campagne.
Marine Le Pen domine aussi à Calais (57,42%), ancienne ville communiste affectée par une vague migratoire.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.
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Alex Vizorek, des punchlines de droite et de gauche
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