A protester wearing a kippah, holds a placard during the demonstration. More than 7,500 people gathered in Marseille during the anti-Semitism protest. Anti-Semitic acts have increased in France following the October 7, 2023 attack by Palestinians from the militant group Hamas on Israel and subsequent Israeli bombings of the Gaza Strip. - Gerard Bottino / SOPA Images//SOPAIMAGES_SOPA12696/Credit:SOPA Images/SIPA/2311131609
Dans une tribune, 90 sénateurs appellent à « un sursaut national contre l’antisémitisme »
Après la marche organisée le 12 novembre, à l’initiative de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, 90 sénateurs majoritairement issus de la droite lancent un appel pour réaffirmer la nécessité de lutter contre l’antisémitisme.
Ce 13 novembre, au lendemain d’une mobilisation historique contre l’antisémitisme qui a rassemblé plus de 180 000 personnes partout en France, 90 sénateurs signent une tribune pour appeler à « un sursaut national contre l’antisémitisme ». Le texte, issu d’une initiative des sénateurs centristes Pierre-Antoine Levi et François Bonneau, est signé par des élus majoritairement classés à droite.
« À ce carrefour crucial, nous devons choisir entre laisser la haine et l’ignorance nous diviser ou former un front uni pour défendre nos valeurs, notre cohésion, et notre fraternité », déclarent-ils. Sans formuler de proposition politique concrète pour faire face à cette résurgence d’actes antisémites dans le pays, les sénateurs demandent « la fermeté totale » : « Nous ne devons laisser aucun terrain à l’antisémitisme, car l’horreur peut frapper à nouveau, simplement du fait d’être juif ».
Le texte s’achève sur un appel à se souvenir d’Ilan Halimi, Sarah Halimi, Mireille Knoll, Myriam Monsonego, Jonathan, Gabriel et Arie Sandler, ainsi que « tant d’autres victimes innocentes » de l’antisémitisme.
La commission des affaires sociales du Sénat a examiné ce 15 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, transmis mercredi. Les rapporteurs veulent faire table rase de nombreuses modifications faites par les députés, qui ont aggravé le déficit de 17,5 à 24 milliards d’euros.
Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.