Darmanin « n’a pas d’autre choix que de démissionner », selon LR
Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, "n'a pas d'autre choix que de démissionner", a estimé lundi l'une des porte...

Darmanin « n’a pas d’autre choix que de démissionner », selon LR

Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, "n'a pas d'autre choix que de démissionner", a estimé lundi l'une des porte...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, "n'a pas d'autre choix que de démissionner", a estimé lundi l'une des porte-parole des Républicains (LR), Laurence Saillet.

"Nous respectons la présomption d'innocence. Mais compte tenu des graves accusations qui sont portées, et pour la sérénité de l'action publique, nous pensons qu'il n'a pas d'autre choix que de démissionner", a déclaré Mme Saillet lors du point-presse hebdomadaire de LR, parti auquel a longtemps appartenu M. Darmanin avant de rejoindre LREM.

La justice a récemment rouvert à Paris l'enquête sur une accusation de viol visant le ministre de l'Action et des comptes publics pour des faits présumés remontant à 2009, mais qu'il a vigoureusement contestés.

Un peu plus tôt, sur RFI, une autre porte-parole de LR, Lydia Guirous, avait évoqué des accusations "très graves". "Sur un plan politique, on voit bien que le monde vertueux, irréprochable d'Emmanuel Macron se casse la figure", a-t-elle estimé, citant les noms de Richard Ferrand, François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard, mis en cause dans des affaires et qui ont quitté le gouvernement d'Edouard Philippe.

Proche de Xavier Bertrand, ancien soutien de Nicolas Sarkozy lors de la primaire de la droite, M. Darmanin, qui fut maire de Tourcoing et député du Nord, était encore récemment secrétaire général adjoint de LR, avant de rejoindre Emmanuel Macron au gouvernement et d'adhérer à La République en marche (LREM).

Partager cet article

Dans la même thématique

Darmanin « n’a pas d’autre choix que de démissionner », selon LR
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le