Dati promet “la victoire” pour sa première réunion de campagne

Dati promet “la victoire” pour sa première réunion de campagne

Fraîchement investie par Les Républicains, Rachida Dati a tenu jeudi soir sa première réunion publique de campagne dans un café du XXe...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Fraîchement investie par Les Républicains, Rachida Dati a tenu jeudi soir sa première réunion publique de campagne dans un café du XXe arrondissement de Paris où elle a promis "rassemblement" et "victoire" à une bonne centaine de partisans enthousiastes.

"Tout commence aujourd'hui", a lancé Mme Dati, en tailleur pantalon noir, dans ce café d'un quartier populaire, bondé de sympathisants mais aussi de journalistes venus en nombre assister au lancement de la campagne de l'ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy.

"Nous avons un devoir, de réveiller Paris" qui est "sale, asphyxié, débordé par la délinquance" et ne fait "plus rêver", a-t-elle affirmé, en promettant d'aller "chercher un à un les amoureux de Paris" d'ici les municipales de mars 2020.

"On ne peut plus laisser Paris entre les mains de quelques médiocres, Paris mérite mieux que cela", a ajouté, très applaudie, la candidate qui lançait au même moment son site internet de campagne.

Promettant une campagne "forte", "enthousiaste" avec "une dynamique de rassemblement", Rachida Dati l'a assuré: "Nous n'aurons pas d'états d’âme, il n'y aura pas de tristesse, de petits calculs".

Mais "on ne se laissera ni influencer, ni intimider, et encore moins négocier", a assuré Mme Dati qui part avec une longueur de retard sur la maire sortante Anne Hidalgo (PS), Benjamin Griveaux (LREM) et Cédric Villani (dissident LREM), selon des récents sondages.

Dans ce bistrot proche du cimetière du Père Lachaise, les soutiens étaient arrivés très en avance. Certains par "curiosité et fidélité à Nicolas Sarkozy", comme Sandy, 46 ans, qui a quitté LR après la défaite de l'ancien président à la présidentielle de 2012.

Rachida Dati à Paris le 7 novembre 2019
Rachida Dati à Paris le 7 novembre 2019
AFP

"Par rapport à sa personnalité, elle ne lâche pas, elle va jusqu'au bout", soulignait Samia, 43 ans, qui pourrait bien adhérer au parti elle aussi.

A la fin de son discours d'une dizaine de minutes, Rachida Dati s'est attardée auprès des militants, échangeant quelques mots avec l'un, embrassant l'autre, dans la foule compacte et les micros des nombreux journalistes.

"Bon courage à vos rêves!", a lancé un homme. "Il faut être partout!" a crié un autre, tandis que Rachida Dati, souriante, s'est prêtée à l'exercice des selfies.

Jean-Didier, 73 ans, adhérent LR, est conscient qu'"on n'avait pas un choix infini" pour le nom du candidat. "Ce serait sans doute plus facile pour elle dans le 93...", a-t-il estimé.

Dans la même thématique

Ticket-restaurant
8min

Politique

Budget : ces mesures d’aides qui passent à la trappe avec le vote de la censure

Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.

Le

Beaucaire: Jordan Bardella inaugurates Julien Sanchez s office
6min

Politique

« Il resserre les boulons » : le Parlement européen refuse de payer comme assistant parlementaire le directeur de cabinet de Jordan Bardella

Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.

Le

Dati promet “la victoire” pour sa première réunion de campagne
3min

Politique

« Nous n’aspirons pas à figurer dans un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche », assure Mathieu Darnaud

Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.

Le

Dati promet “la victoire” pour sa première réunion de campagne
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le