David Assouline à Yannick Jadot : « Il n’y aura pas d’écologie sans politique sociale imbriquée »
Sur le plateau d’ « On va plus loin », David Assouline, sénateur (PS) de Paris interpelle Yannick Jadot pour lui rappeler qu’ « il n’y aura pas d’écologie sans politique sociale imbriquée ».

David Assouline à Yannick Jadot : « Il n’y aura pas d’écologie sans politique sociale imbriquée »

Sur le plateau d’ « On va plus loin », David Assouline, sénateur (PS) de Paris interpelle Yannick Jadot pour lui rappeler qu’ « il n’y aura pas d’écologie sans politique sociale imbriquée ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après sa troisième place aux élections européennes, Yannick Jadot, tête de liste Europe Ecologie-Les Verts (EELV) pour le scrutin, est l’homme à séduire. Et avec 13,47% des voix, EELV est également devenue la première formation à gauche.

Alors que certains partis de gauche appellent à une alliance avec Les Verts, en vue des prochaines élections, Yannick Jadot, lui, a déclaré ne pas vouloir « se mettre autour d’une table entre anciens partis du XXe siècle pour faire des accords, des machins, des trucs ».

Piqué au vif, David Assouline, sénateur (PS) de Paris, réagit sur le plateau d’« On va plus loin » :  « Le problème c’est que Yannick Jadot, que je connais très bien, joue une partition un peu électoraliste. Il dit : « On va faire un mouvement écologiste ni de gauche, ni de droite ». Sauf que (…) comme ceux qui l’on dit avant lui - il y a eu Waechter, il y en a eu d’autres - il devra à un moment donné se positionner avec qui il va mener cette transformation écologiste. Dans un gouvernement ou dans une ville.  S’il renvoie dos à dos la gauche et la droite, je sais où il penchera. Mais comme je sais qu’il est de gauche, il sera confronté à ce problème et donc au problème de l’alliance, de l’unité, du partage de valeurs. »

Le vice-président du Sénat estime que le Parti socialiste est en mutation et qu’il est en train de changer : « Nous socialistes, on est dans une mutation profonde du projet (…) on est en train de travailler à un logiciel. C’est la social-écologie. Il n’y aura plus de socialisme ou de social, sans écologie. Mais aussi inversement, c’est l’interpellation vis-à-vis de Yannick Jadot, il n’y aura pas d’écologie sans politique sociale imbriquée. »

 

Vous pouvez voir et revoir cet entretien, en intégralité :

OVPL-Débat : "les Verts vont-ils tuer la gauche ?" (en intégralité)
25:58

Partager cet article

Dans la même thématique

David Assouline à Yannick Jadot : « Il n’y aura pas d’écologie sans politique sociale imbriquée »
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

David Assouline à Yannick Jadot : « Il n’y aura pas d’écologie sans politique sociale imbriquée »
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le