Politique
Le texte proposant d’allonger la durée maximale de rétention administrative pour les étrangers jugés dangereux à 210 jours devrait être adopté sans modification par la majorité sénatoriale.
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Par Guillaume Jacquot (Images : Audrey Vuetaz)
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Manuel Valls, qui rêve d’une investiture En Marche pour les législatives, continue de s’attirer les foudres des socialistes. Désormais visé par une procédure d’exclusion du PS, l’ancien Premier ministre fait quasiment l’unanimité contre lui. David Assouline, ancien soutien de Vincent Peillon durant la primaire, puis de Benoît Hamon, ne cache pas sa déception. « Je trouve que c’est dommage qu’un tel parcours se finisse par des attitudes absolument incompréhensibles et qui tournent le dos à un idéal que nous avons partagé pendant des décennies. »
« C’est son droit », concède le sénateur de Paris, qui réclame surtout « de la clarté » au PS. « Il faut que l’on sache qui est investi par le PS, qui est investi par d’autres forces, qui sont des forces concurrentes », insiste-t-il. Impossible d’être un pied dedans, un pied dehors, pour l’ancien porte-parole socialiste, saluant l’attitude de Richard Ferrand, député PS du Finistère devenu secrétaire général d’En Marche. « Il a par exemple dit clairement qu’il quittait le Parti socialiste. »
David Assouline avait déjà réagi durement le 29 mars, lorsque Manuel Valls avait fait part de son intention de voter pour Emmanuel Macron dès le premier tour, se plaçant en contradiction avec ses engagements de la primaire. « La démocratie a encore pris un grand coup », avait tweeté le sénateur.
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