David Rachline sur le Penelopegate : « On attend les explications de François Fillon »

David Rachline sur le Penelopegate : « On attend les explications de François Fillon »

Le sénateur du Front national David Rachline a réagi à l’affaire Penelope Fillon. « Je laisse la justice faire son travail » a-t-il déclaré au micro de Public Sénat. Le parquet financier a ouvert hier une enquête préliminaire pour suspicion d’emploi fictif.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« On attend surtout des explications de François Fillon. Il y a des déclarations de son épouse qui nous expliquent qu’elle n’a jamais joué de rôle politique, ni engagée dans ses campagnes. Donc si elle a touché jusqu’à 6.000 euros nets sans travailler, c’est assez étrange ». L’ancien premier ministre s’exprimera ce soir sur TF1, et son avocat a remis des documents à la justice.

Le FN était resté discret jusqu’ici sur cette affaire. Et pour cause : le parti fait l’objet d’une enquête sur des soupçons d’emplois fictifs de ses assistants au Parlement européen. « Le Parlement européen nous reproche d’avoir trop travaillé, et considère que parce qu’ils assistent des parlementaires, ils ne peuvent pas travailler à Paris. Ce que nous contestons. Mais il n’est pas question là d’emplois fictifs ».  Certains de ces assistants avaient admis n’avoir jamais mis les pieds à Bruxelles.

« Si madame Fillon a été rémunérée pour un vrai travail, très bien, mais si ce n’est pas le cas, cela pose un vrai problème pour celui qui se répand comme le candidat de la transparence et de la probité ».

Sur le plateau de sénat 360, les sénatrices Frédérique Espagnac (PS) et Fabienne Keller (LR) ont réagi aux propos de leur collègue du Front national.

« Quand il dit que ses assistants parlementaires font leur travail à Bruxelles et Paris, c’est le Parlement européen qui montre qu’ils ne badgent pas et qu’ils sont absents. Donc chacun doit balayer devant sa porte. Je veux croire en l’honnêteté de François Fillon, mais si ce n’est pas le cas il y a un souci » explique Frédérique Espagnac.

« La procédure du Parlement européen est lourde contre le FN, il a beau jeu de l’éluder » confirme Fabienne Keller. « Le Parlement européen n’empêche jamais d’exercer des fonctions nationales ».

Dans la même thématique

David Rachline sur le Penelopegate : « On attend les explications de François Fillon »
5min

Politique

Abrogation de la retraite à 64 ans : « Yaël Braun-Pivet se plie au président », tacle Olivier Faure

Invité ce mercredi 7 juin de la matinale de Public Sénat, Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, annonce qu’il ne participera plus aux travaux parlementaires initiés par la présidente de l’Assemblée nationale, notamment sur la réforme des institutions, si celle-ci prononce, comme annoncée, l’irrecevabilité des amendements d’abrogation de la retraite à 64 ans.

Le

David Rachline sur le Penelopegate : « On attend les explications de François Fillon »
6min

Politique

Justice : le Sénat entame l’examen du projet de loi destiné « à tourner la page de la clochardisation de la justice française »

Ce mardi 6 juin, le Sénat a démarré l’examen du projet de loi d’orientation et de programmation de la Justice pour la période 2023-2027. Les sénateurs ont voté les premiers articles sur la hausse des moyens budgétaires alloués à l’institution judiciaire et l’habilitation donnée au gouvernement à réformer le code de procédure pénale.

Le

David Rachline sur le Penelopegate : « On attend les explications de François Fillon »
7min

Politique

Mobilisation contre la réforme des retraites : « Un baroud d’honneur », selon Bruno Retailleau

Alors que les opposants à la réforme des retraites sont dans la rue pour une quatorzième journée, c’est « la der des ders, le chant du cygne », selon le président du groupe LR, Bruno Retailleau. « On sait que la manifestation ne fera pas bouger le gouvernement », reconnaît le président du groupe PS, Patrick Kanner, mais « le combat continue ». Le communiste Fabien Gay évoque des mobilisations « de façon différente » durant « l’été », puis « à la rentrée », avec l’ensemble de la question sociale.

Le