France 2 et TF1 ont annoncé mercredi que "pour respecter le principe de parité", la présentation du débat de l'entre-deux-tours sera finalement confiée "aux responsables des services politiques des deux chaînes, Nathalie Saint-Cricq (France 2) et Christophe Jakubyszyn (TF1)."
Initialement les chaînes avaient choisi leurs présentateurs vedettes, Gilles Bouleau pour TF1 et David Pujadas pour France 2, mais mardi le CSA leur avait demandé avec insistance de choisir un duo mixte.
Nathalie Saint-Cricq, la responsable du service politique de France 2, le 24 septembre 2015, à Paris
AFP/Archives
Le débat, qui débutera à 21H00, durera environ 2h20.
Un tirage au sort a déterminé mardi que Marine Le Pen ouvrirait le débat et que la conclusion reviendrait à Emmanuel Macron.
Toujours par tirage au sort, Marine Le Pen sera placée à gauche de l'écran et Emmanuel Macron à droite.
Les deux chaînes mettront leur signal à disposition des chaînes d'info et des radios qui le souhaitent, pour qu'elles puissent diffuser le débat en direct sur leur antenne.
Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…
Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.
Après avoir reçu les différents partis politiques du socle commun la semaine dernière, Sébastien Lecornu s’est entretenu ce lundi avec Sophie Binet. La secrétaire générale de la CGT lui a présenté ses exigences.
Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.