L'ultime débat de la primaire PS élargie entre Manuel Valls et Benoît Hamon a été regardé mercredi par 5,5 millions de personnes sur TF1 et France 2, soit 3 millions de moins que le dernier débat de la primaire de la droite Fillon-Juppé.
Ce débat, diffusé aussi sur France Inter et Facebook Live, a été regardé par 2,1 millions de personnes sur TF1 (9,2% de part d'audience) et 3,4 millions sur France 2 (14,9%), soit en tout par près d'un quart des téléspectateurs (24,1%), selon les chiffres de Médiamétrie.
Les diffusions en simultané sur Facebook Live, par TF1, France 2 et France Inter, ont enregistré au total près d'1,3 million de vues, a précisé Facebook.
Benoît Hamon et Manuel Valls pendant le débat télévisé de l'entre-deux-tours de la primaire PS, le 25 janvier 2017 à la Plaine-Saint-Denis
AFP
Le débat a fait l'objet de 136.368 tweets écrits par 27.447 internautes entre 21h et 23h, le même ordre de grandeur que lors des 3 précédents débats de la primaire PS, mais moins que le débat de l'entre deux tours de la primaire à droite qui avait déclenché 243.830 tweets de 49.235 utilisateurs, selon le cabinet Visibrain. Il a aussi généré 1,4 million d’interactions sur Facebook mercredi soir.
Ce dernier débat avant le second tour de scrutin dimanche a obtenu de loin la meilleure audience de la soirée, devant le redémarrage de Top Chef sur M6 qui a attiré 3,4 millions de fans (16%).
Ce score est aussi très supérieur à ceux des trois premiers débats de la primaire PS (3,8 millions pour le premier, 1,7 million pour le deuxième, 3,1 millions pour le troisième).
Mais il reste très inférieur aux audiences des débats de la primaire de la droite, de respectivement 5,6 millions pour le premier, 2,9 millions pour le deuxième et 5,1 millions pour le troisième, puis 8,5 millions pour le débat de l'entre-deux-tours.
Une affluence télévisée qui s'était retrouvée dans les urnes, avec une participation de plus de 4 millions de votants pour chacun des deux tours de la primaire de la droite, alors que 1,6 million de personnes seulement s'est déplacé pour le 1er tour de la primaire PS.
A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.
Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.
L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.
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