Le débat télévisé lundi soir sur TF1 entre les cinq principaux candidats sera le vrai départ de la campagne pour l'élection présidentielle et un exercice peut-être crucial pour les candidats, selon la presse.
"La rencontre télévisée de ce lundi soir entre cinq candidats à la présidentielle marque le début de la campagne, occultée jusqu'ici par les affaires judiciaires au détriment des programmes", titre Libération en page intérieure, résumant l'opinion générale.
"La présidentielle commence aujourd'hui", écrit pour sa part en Une Le Figaro, titrant en page intérieure : "Un débat pour lancer la campagne".
"La campagne électorale démarre avec le débat télévisé", assure Philippe Marcacci de l'Est Républicain. "Une campagne se termine, une autre commence", écrit Jean-Louis Hervois, dans la Charente Libre.
La campagne n'avait pas "encore réellement démarré du fait de l'affaire Fillon", reconnaît Les Echos.
Ce "premier débat de la présidentielle referme la parenthèse du +Penelopegate+", se réjouit dans Le Télégramme Henry Lauret, pour qui désormais c'est "projets contre projets et exposés des programmes."
Pour Patrice Carmouze, de l'Eclair des Pyrénées : "On arrive (enfin) dans la dernière ligne droite de cette élection présidentielle."
Et donc "le débat télévisé de ce soir livrera sans doute quelques réponses aux incertitudes qui pèsent sur cette campagne présidentielle", espère Christophe Bonnefoy, du Journal de la Haute-Marne.
- 'Beaucoup à perdre' -
En tout cas, les cinq candidats "jouent gros" affirme Michel Urvoy, dans Ouest-France. Et d'expliquer que "les vainqueurs des deux primaires ont montré combien un propos, un ton, une posture pouvaient faire la différence."
Ce qui fait dire à Philippe Marcacci, de l'Est Républicain, que "la vérité d'un jour peut être balayée par un débat d'un soir".
Montage en date du 21 février 2017 de portraits d'archives de François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon
AFP
"Pour les cinq cadors, c'est ce soir ou jamais. Chacun a beaucoup à perdre", estime Pierre Fréhel, du Républicain Lorrain.
Hervé Chabaud, dans l'Union/l'Ardennais, rappelle aux candidats que lors des débats télévisés, "une grande exigence de sérieux et de rigueur est attendue par un électorat encore majoritairement indécis". "Les candidats qui ne l'auraient pas compris risquent de le payer cher", prévient Jean-Louis Hervois, de la Charente Libre.
"Cette confrontation constitue un véritable test de crédibilité", note Gaëtan de Capèle, dans Le Figaro.
En tout cas, "les deux heures trente d'antenne prévues pour les échanges pourraient bien s'avérer décisives pour les cinq années à venir", prévient Stéphane Albouy, dans Le Parisien.
Quarante-trois ans après le premier débat télévisé de second tour, en 1974, entre Giscard et Mitterrand, les cinq "grands" candidats Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon et François Fillon s'affrontent à partir de 21h00 sur TF1 et LCI pour un premier débat de premier tour.
C’est une double déconvenue vécue par Marine Le Pen, mercredi, lors des réquisitions du procès des assistants parlementaires RN. Non seulement le parquet a demandé une peine d’inéligibilité mais l’a assortie « d’une exécution provisoire ». Ce qui change la donne pour la députée. Explications.
Face aux appels à la grève de plusieurs syndicats de la SNCF, le sénateur Philippe Tabarot a interpellé le ministre des transports pour lui demander de reprendre une proposition de loi sénatoriale visant à limiter le droit de grève dans les transports.
Dans l’affaire des assistants parlementaires du RN, les procureurs demandent deux ans de prison fermes aménageable pour Marine Le Pen et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Alors qu’elle risque de ne pas pouvoir se présenter en 2027, si le jugement suit les réquisitions, le RN fait corps autour de sa leader. « Cette affaire est très politique. Il s’agit d’un règlement de compte de certains magistrats », affirme le sénateur RN Christopher Szczurek
Dans un communiqué de presse en marge des assises des départements de France, le président des Départements de France s’inquiète de la réduction des moyens de fonctionnement des départements et met la pression sur le gouvernement avant le début de l’examen du budget au Sénat.
Le
Le direct
Budget 2025 : audition du directeur général de la gendarmerie nationale
Budget 2025 : audition du directeur général de la gendarmerie nationale