Debré sur Macron: « On est passé de l’état de bienveillance à un état de doute »
L'ancien président du Conseil constitutionnel et de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré s'est montré critique vendredi envers...

Debré sur Macron: « On est passé de l’état de bienveillance à un état de doute »

L'ancien président du Conseil constitutionnel et de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré s'est montré critique vendredi envers...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien président du Conseil constitutionnel et de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré s'est montré critique vendredi envers la politique d'Emmanuel Macron, jugeant qu'un "état de doute et d'interrogation" a succédé à un "état de bienveillance".

"Vous ne pouvez pas demander aux Français --et il a raison de le demander le président de la République -- de faire des efforts, de faire en sorte que les APL on les diminue, très bien. Et en même temps acheter pour un demi-million de vaisselle pour l'Elysée", a tancé M. Debré, invité sur LCP.

On ne peut pas "en même temps s'adresser aux Français en disant +allez on va réduire un certain nombre de prestations+ et en même temps se faire construire une piscine à Brégançon (lieu de vacances du couple présidentiel, NDLR), aucun président de la République ne l'a fait", a-t-il fustigé.

"On est passé de l'état de bienveillance à un état de doute et d'interrogation, doute sur la politique qui est suivie, doute sur la communication de cette politique", a regretté l'ancien ministre, qui assume avoir pris position pour le candidat Macron avant le premier tour.

"Vous dites +il faut maintenant faire un effort on relève tous les manches, on se met au boulot+ et il a raison de le faire, +on fait des réformes+ et il a raison de les faire", a-t-il concédé, mais la politique est "devenue un métier du spectacle", a-t-il déploré.

"Mais le drame, c'est que nous n'avons aucune autre solution, la droite s'est conduite comme un bateau ivre dont chaque chef a un cap différent. La gauche, vous l'avez entendue? Elle a disparu", a-t-il constaté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Debré sur Macron: « On est passé de l’état de bienveillance à un état de doute »
2min

Politique

Budget 2026 : le Sénat rejette la hausse de la fiscalité sur les biocarburants

Le Sénat s’est opposé à la suppression progressive des avantages fiscaux pour les carburants de première génération. Le gouvernement comptait récupérer près de 300 millions d’euros en 2026 et 700 millions à terme, mais la majorité sénatoriale a rejeté une mesure « funeste » pour le monde agricole.

Le

Debré sur Macron: « On est passé de l’état de bienveillance à un état de doute »
5min

Politique

Energie : le Sénat vote la hausse de la taxe sur la consommation de gaz et baisse celle sur l’électricité

Dans une optique de transition écologique et d’indépendance énergétique, face au gaz importé, la majorité sénatoriale a adopté, dans le cadre du budget, la convergence progressive des taxes sur le gaz et l’électricité. Les ménages se chauffant au gaz devront payer plus cher leur facture, quand ceux qui sont au « tout électrique » la verront baisser.

Le

Debré sur Macron: « On est passé de l’état de bienveillance à un état de doute »
3min

Politique

Taxer les riches : « C’est totalement indécent cet accaparement de la richesse par quelques-uns au détriment du reste de la population », dénonce cette eurodéputée

Faut-il taxer davantage les plus fortunés ? Après avoir agité le débat en France, le sujet s’invite désormais dans les couloirs du Parlement Européen. Si imposer davantage les plus riches et des multinationales permettrait de renforcer le budget de l’Union, à quel prix et par quels moyens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart reçoivent les eurodéputés Marina Mesure et Yvan Vergoustraete pour en débattre, dans l’émission Ici l’Europe diffusée sur France 24, LCP et Public Sénat.

Le

Debré sur Macron: « On est passé de l’état de bienveillance à un état de doute »
5min

Politique

Budget 2026 : le Sénat vote l’accélération de la suppression de la CVAE

Lors des débats budgétaires, la majorité sénatoriale a poursuivi sa politique de réduction des impôts, en accélérant la trajectoire de suppression de la CVAE, un impôt de production. La gauche dénonce une « irresponsabilité » budgétaire supplémentaire, qui diminue les recettes de l’Etat d’1 milliard en 2026 et de 3 milliards en 2028.

Le